Cette fois-ci, j'ai pris seulement un décalage d'une heure pour prendre le métro. Avec le décalage de deux heures, je partais à un peu avant 16h et cela fait jaser au bureau. Alors que partir à 17h, ça passe.

Par chance, je ne dois prendre que la ligne 14 pour atteindre mon lieu de travail. Comme elle est automatisée, le personnel nécessaire pour la faire tourner est reduit, les grèves sur cette ligne sont peu probables. Le problème est de réussir à monter dedans. Car comme c'est la seule ligne qui fonctionne normalement, aux heures de pointe les quais sont bondés au point de ne pouvoir atteindre les quais. Mercredi matin, grâce à l'effet RTT il n'y avait personne, j'ai même pu m'asseoir. Jeudi, j'ai trainé un peu trop, je suis arrivé juste au moment où les quais commençaient à se remplir, mais j'ai réussi à rentrer : je connais le point de la rame où il y a le moins de monde. Grâce à l'effet du vendredi j'ai aussi pu monter sans difficultés. Pour les retours, je n'ai pas de problèmes puisque je prends le terminus de la ligne. J'avais bien pensé aller en vélo la semaine dernière, mais il fait trop froid. Je ne l'utiliserai si je rate le moment precédant l'encombrement maximum des quai de la ligne 14.

Le stress du métro bondé et du retard au travail rend les parisiens irritables et peu fréquentables. Ils s'énervent rapidement en cas de problèmes. Mêmes les distributeurs (UMP) de tracts anti-grève aux sortie des métros en font les frais. Peut-être la faute aux gens qui disent vouloir négocier sans vouloir le faire loyalement.