A Paris, les caisses de superettes sont parfois le lieu d'échange d'insultes toujours vaines et stupides entre parisiens stressés et acrimonieux. Cela ne m'est pas arrivé souvent de participer à ce genre de démonstrations verbales douteuses. Au fur et à mesure de l'occurence de ces évênements on devient blindé et finit toujours par les prendre avec de plus en plus de stoïcisme.

Cette fois-ci, il s'agissait d'un grand et vieux monsieur chevelu accompagné de sa femme. Il était passé devant nous et ramassait avec lenteur ses courses pendant le caissière flashait déjà les notres. Il était lent car il engueulait sa femme : il lui faisait comprendre qu'il n'aimait pas faire les courses. J'ai donc pris un sac pour emballer nos affaires. Soudain, il hurle plus fort des insultes à la troisième personne. Au bout d'un moment je finis par comprendre qu'elles me sont adressés : j'ai pris (d'après ces dires) un des sacs qu'il avait déjà ouvert (avec peine) par inadvertance. Comme j'ai ma dignité, je fais semblant de ne pas comprendre et attend patiemment qu'il commence ses insultes à la deuxième personne. Je m'excuse alors, lui dit que je suis désolé et que je n'ai pas fait exprès. Il refuse mes excuses et m'imitant avec une voix effeminée. Ensuite, il souhaite ma non-existence et profère des menaces de morts à peine voilée sur ce qu'il pourrait me "faire tout seul au loin en voiture".

Decontenancé par tant d'irrationnalité, je commence à m'énerver et le regarde méchamment et ironiquement. Cela l'excite encore plus. Devant sa folie, je décide de prendre le problème par un autre bout. Je regarde sa femme avec pitié, la pauvre doit le supporter tous les jours : d'ailleurs elle ne sait plus où se mettre et est dans une phase d'auto-persuasion que rien d'anormal ne se produit. Bien que je n'ai rien dit et que je ne le regarde pas, il me demande d'arrêter de le regarder. Je finis par retrouver enfin mon calme, ce type doit vraiment avoir des problèmes.

Poussinet qui a l'habitude de ce genre de situation, c'est son métier, fait la seule action qui serve à quelque chose. Il dit d'une voix autoritaire mais pas trop : "Ca suffit maintenant monsieur restez poli, enfin !". Cela transforme ses jurons en monologue sur sa triste vie. Le couple finit par partir au grand soulagement de la caissière qui commençait à se demander où était passé le type de la sécurité.

En sortant de la caisse, nous avons vu le couple au loin. J'ai pris soin de les éviter tout en les regardant de loin. Le monsieur a fini par s'asseoir sur un banc pendant que sa femme lui parlait. J'espère qu'elle a compris qu'il avait besoin de soin.

J'ai réfléchi ensuite à ce qui pouvait pousser un être apparement normal à proférer des menaces de morts pour une histoire aussi futile que celle-là. J'en suis arrivé à deux hypothèses. Soit le monsieur est vraiment fou et tue vraiment parfois des gens "au loin en voiture". Les "serial killers" ont pour particularité de ressembler à des gens tout à fait normaux. Soit je devrais faire plus attention à ne pas appeler en public poussinet "mon poussin". Ce type m'avait entendu lui dire cela juste avant qu'il ne nous passe devant à la caisse.

Cette haine millénaire commence à me courir. On aura beau la vaincre sur une part de plus en plus grande de la population (à Paris), il restera toujours un pourcentage non nul d'extrémistes décérebrés pour la faire perdurer.

Notre président est inquiétant par moment. Les américains ne se sont pas privés de le montrer en boucle sur une vidéo publicitaire pour un reportage de CBS en train de jurer après un de ses conseillers et de quitter le plateau d'une journaliste qui avait osé lui posé sur Cécilia alors que son divorce n'était pas encore officiel. Cette vidéo était un raccourcci peu flatteur et ambigu.

Dans la vidéo complète, on comprend mieux l'histoire. Puis pour compenser le mauvais effet de la sortie brutale du président son éloge est faite à la fin du reportage. D'un autre coté vu l'état de stress dans lequel était le président, si j'avais été à sa place, je n'aurais certainement pas fait mieux. Il devrait tout de même savoir qu'il faut se méfier des journalistes américains, surtout quand une caméra tourne. Une fois de plus, voici un exemple de président qui croit que les journalistes américains se comporte avec la même complaisance que leurs journalistes locaux...

Une autre nouvelle est passé assez inaperçue, Sarkozy a détérré la loi de 1881 qui n'avait pas été utilisée depuis Georges Pompidou. Cette loi décrit le délit d'offense au président. En cause, cette affiche utilisé par les militants étudiants du syndycat étudiant de l'UNEF :

Cette affiche où on voit un dessin de Sarkozy faisant un doigt est supposé relancer le débat sur l'attribution du budget de l'éducation, notamment celui pour l'aide aux étudiants. Trois étudiants de l’Unef de La Rochelle qui posaient cette affiche ont été arrêté par la police puis entendus, avant d’être relachés. D'après l'UNEF, c'est cette loi qui a autorisé l'arrestation des trois étudiants. La susceptibilité légendaire du président devient inquiétante maintenant qu'il a tous les pouvoirs.

La télé belge en parle. Je n'ai pas entendu la télé française sur le sujet.

Les travaux de transformation d'un bar à coté de chez moi en monoprix sont enfin terminés !

Je gagne 300 mètres sur le monoprix le plus proche de chez moi. Ce n'est en fait pas un vrai monoprix, mais juste une superette un peu plus chère que les autres. Mais elle offre l'avantage de ne fermer qu'à minuit et d'être sur le chemin de mon boulot. Par contre les boulangeries n'ont pas de soucis à se faire, le pain vendu dans cette boutique n'est pas bon du tout.

Cette semaine sur Pink TV, deux nouveautés ce week-end. Le deuxième tome d'une trilogie sur les gym queens poilues, samedi. Et dimanche, des actifs devenant passifs "pour la première fois" (à l'écran).

Je n'arrive pas à mettre à jour mon ordinateur avec la dernière version de Kubuntu. Il faudrait que je trouve une installation en mode texte, leur jolie IHM plante inexplicablement.

On a parfois des surprises quand on regarde ses comptes en banque.

Comme je refusais d'encaisser les chèques que me donnent mes parents, mon père a trouvé la parade : il les encaisse lui-même sur mon compte. Les banquiers ne vérifient jamais la signature au dos du chèque. Cela prend trop de temps... Car qui aurait idée de donner de l'argent à quelqu'un à son insu ?

Il l'avait déjà fait quand j'ai acheté l'appartement. Je n'avais pas osé refusé.

Cette fois c'est ma faute, je n'aurais pas dû parler des dépenses surprises que j'ai eu ce mois-ci. Il a dû vouloir rééquilibrer l'argent qu'il a donné à ma sœur pour la naissance de sa nouvelle petite-fille. Je ne pourrais pas lui donner satisfaction du coté des petits-enfants.

Cette semaine le bouquet est composé de fleur d'eucalyptus. Je ne savais même pas que cette plante avait des fleurs.

L'eucalyptus sent fort. En plus ses branches sont molles : il est difficile de les faire tenir dans un vase. Mais les fleurs oranges iront parfaitement avec les couleurs d'Halloween.

La commissaire au compte qui vient tous les ans faire le bilan comptable de notre société a quatre mois d'avance cette année. C'est mauvais signe.

Le rachat de notre société par un groupe plus gros est peut-être pour bientôt. C'est plus facile de vendre une société qui a son bilan comptable effectué. D'ailleurs, j'ai appris qu'une nouvelle personne de l'équipe commerciale partait. Il ne restera donc plus dans cette équipe qu'un membre actif avec ses deux directeurs... Mais ceci reste dans la logique de nos trois DG (PDG, DG, vice-DG) pour gérer un société de moins de 30 personnes. Chacun avec un salaire actuellement supérieur à celui du président de la république française.

Après la réduction d'effectif de l'équipe commerciale (les plus coûteux) vient ensuite la réduction des effectifs non productifs. Il ne reste donc plus que la communication avant de passer au développement... J'ai quand même eu le temps de me préparer psychologiquement à la chose. J'imagine que les trois mois de salaires de mon préavis sont un minimum. Je me demande si on le reçoit en brut ou en net. Il faut que je me renseigne.

Cette semaine sur Pink X, deux nouveautés ce week-end : la nature australienne et des size queens pas toutes récentes.

Je manque un peu d'inspiration ces derniers temps. Voici pour meubler le bouquet de la semaine que j'ai acheté au marché d'en bas :

Des chrysanthèmes et des marguerites, c'est de saison.

Bon, il faut bien travailler un peu quand même. Par chance pour aller au boulôt, j'utilise la ligne 14 qui est automatisée. Le tout, c'est de pouvoir monter dedans. Selon mes souvenirs lors de la dernière grève, il y avait tellement de gens qu'on ne pouvais pas accéder au quai. Hier je suis passé dans l'après-midi pour prévoir et il n'y avait personne vers 15h.

Je suis donc parti avec deux heures d'avance ce matin. Il n'y avait pas beaucoup de monde non plus. La première tram était bondée, mais j'aurais pu m'asseoir dans la deuxième. Bon , après il faut bien expliquer à ses collègues pourquoi on part à 16h de l'après-midi et ça passe. Sinon à pied je pense que j'en aurais pour 1h15. Vu que la grève risque de se prolonger lundi, je pense que cette fois j'essaierai un décalage d'une heure d'avance pour voir si ça passe.

En raison de la grève des transport en commun d'aujourd'hui, plutôt de choisir l'option "Rentre Avec Tes Pieds", j'ai choisi le "Reste dans Tes Tatanes". J'ai posé une RTT. Je n'ai pas envie d'affronter la foule de la ligne 14 un jour de grève.

Mais on me dit que la grève est prolongée demain...

Cette semaine sur Pink X, une boulangerie française des gym queens de chez falcon, un cow-boy SM et des surfers.

Les deux soirs de notre séjour colonais, nous avons visité les bars gays de la ville. Ceux-ci sont regroupés en gros dans deux patés : près de la place Neumarkt et dans la vieille ville.

Après une sieste à l'hotel le premier soir, nous sommes partis vers la place Neumarkt vers 20h30 à l'Ex-Corner. A l'heure où nous sommes arrivés, il était encore vide. Il se remplit vraiment un peu plus tard. Les bars vendent la bière Kölsch en verre de 20cl, aux alentours de 1,5 € C'est déconcertant, mais c'est toujours moins cher que dans le marais. Ce bar ressemble un peu au Cox matiné d'Open. J'ai ai pris un Rik-Magazine dans les toilettes afin d'avoir une liste plus actuelle des bars.

Ensuite nous avons testé le Schampanja un bar plus sombre. Il n'y avait qu'un seul client quand nous sommes rentré, il est parti peu après. Le barman blond était vraiment sexy. Malheureusement, il ne parlait pas très bien anglais. Poussinet a donc discuté avec lui en allemand le temps que d'autres clients rentrent. Il nous a indiqué les bars qui avaient fermés dans la liste que j'avais trouvé sur Internet et nous a conseillé d'autres endroits à coté. "The place to be" comme il disait. Nous y sommes donc partis avec un petit détour devant le bar gay et lesbien Café Schön : pas notre style. Mais nous n'avons pas trouvé l'eldorado promis. Il manquait un petit drapeau gay pour nous rassurer, nous n'avons pas trouvé le nom de nos objectif sur mon plan. Nous nous sommes rendu compte plus tard qu'il s'agissait d'un sauna et d'une backroom.

Dépité, nous sommes retournés sur nos pas et avons atterris au X-Bar qui contrairement à ce que semble indiquer son nom est un café moderne qui ressemble à l'Open. Le barman parlait français mais était occupé avec sa nombreuse clientèle. Des clients nous ont même abordés en français. Puis fatigués par le nombre de nos bières, nous sommes rentré à notre hotel.

Le lendemain, nous avons visités les bars de la vieille ville. Comme ils ouvrent tard, nous sommes partis vers 22h. Nous avons été un peu surpris. Les bars qui semblaient respectables étaient vides. Histoire de ne pas avoir fait le déplacement pour rien nous avons fini par rentrer dans l'Altstadt-Pub qui de près comme de loin ressemblait fort à un bar où il n'y a pas que la bière qui s'achète. Etrangement, les arabes de France sont turcs en Allemagne. La translation est saisissante. Je n'aurais jamais pu m'imaginer un turc en folle du marais avant de venir ici.

Désarçonnés, nous avons quittés le quartier car les autres bars du coin sont soit isolés, soit des backrooms. Nous avons voulu rejoindre la place Neumarkt par le tramway. L'heure était déjà avancée. nous sommes rentrés sans ticket en courant dans une tram qui arrivait. Elle était remplis de jeunes supporters de foot chantant bière à la main. Au moment de la fermeture des portes, j'ai fait un peu plus attention aux bribes chaotiques de leurs chants. Visiblement les supporters qui se quittaient devaient être de deux équipes adverses car ceux qui partaient répondaient aux autres "schwulen schwul ! homosexual ! homosexual !" sur l'air de "c'est celui qui dit qui y est !".

J'ai lu cet article aujourd'hui sur Têtu. Rétrospectivement, je comprends que les schwuls allemands ont beaucoup de travail du coté de l'homophobie dans le foot. En nous mettant un peu plus loin dans la rame, nous avons finalement atteint la place Neumarkt.

Après quelques hésitations, nous avons traversé cette place sombre pour atteindre le Brennerei Weiß. Il y avait énormément de monde : jeunes et vieux, pédés et lesbiennes. Nous nous sommes réfugiés dans la salle du fond. J'ai fait un cours à poussinet sur l'ambiguïté flagrante qu'il y a entre les "anti-communauté gay" et les anti-gays, du fait de l'homophobie latente. L'alcool améliore la réflexion parfois, car poussinet entre dans sa période anti-communautaire (c'est cyclique). Il fallait que je mette un terme à ses élucubrations. Sur ces bonnes paroles, nous sommes retournés à l'hôtel.

Nous sommes revenus de notre petit séjour à Cologne en Allemagne. Je ne parle pas l'allemand, mais Poussinet lui le parle. Il m'a appris quelques mots pour survivre là-bas:
Faire Sailloung : Excusez-moi
gutentag : Bonjour
owviderzen / chuuleuh : Au revoir
Aillene, zwiaille, draille : un, deux, trois
bitteuh : S'il vous plaît
schwul / lesbish : pédé / goudou

Cela m'a beaucoup amusé de pouvoir sortir "bitteuh" à tout bout de champ sans que cela ne choque personne. Je suis encore resté très gamin.

J'ai laissé l'organisation des visites l'après-midi à Poussinet. En échange, je me suis occupé de celles du soir... Nous avons visité plusieurs musées historiques et les monuments de la ville.

Il y a des vestiges romains, quelques maisons d'avant les bombardements restées intactes, les maisons après-guerre dans le style des années 60 et des bâtiments modernes plus récents exprimant le sens aigu de la fonctionnalité des allemands (et leur sens de l'esthétisme déplorable).

Bien sûr, nous avons visité la fameuse catédrale de Cologne, le monument le plus visité en Allemagne. C'est un peu leur tour Eiffel. La salle des trésors de la cathédrale est magnifique. Au rayon églises, l'ossuaire de l'église sainte-Ursule vaut le détour, elle est en dehors du circuit touristique. La taverne juste à coté de cette église aussi.

Nous sommes passés par la vieille ville. Ce quartier est très touristique et commerçant. Du coté du Rhin, c'est un piège à touristes avec des boutiques de souvenirs chères. Nous avons d'ailleurs ramené de l'eau (de Cologne). De l'autre coté c'est un centre commercial (de luxe) géant pour allemands entrecoupé de boutiques d'antiquité hors de prix. Poussinet n'a d'ailleurs pas pu s'empêcher d'y entrer...

Le poids de l'histoire pèse sur cette ville de l'ancienne allemagne de l'ouest. L'histoire plus ancienne comme la plus récente. Nous avons visité le centre de documentation du nazisme à Cologne construit dans les locaux même de l'ancien centre de la gestapo local. Il est entièrement en Allemand, mais semble assez exhaustif. Et la déportation des homosexuels en raison du paragraphe 175 n'a pas été oublié. Environ 500 homosexuels de Cologne et ses environs ont été déportés sous le nazisme.

Poussinet a été horrifié par tous les tags qu'il a vu dans la ville. Il avait vécu 3 ans à Berlin après son service militaire fait sur place. Il ne comprend pas cette marque de décadence. Il faut que la mairie paie un service anti-tag comme à Paris.

Nous avons testé la nourriture allemande et les spécialités locales, choucroute, bière Kölsch, knödels, bretzels au nougat. Les "cafés" contrairement aux bars sont des salons de thé où sont vendus des gâteaux sans sucre (pour garder la ligne des allemandes et des touristes).

Le dernier jour, samedi, il a fait beau. Tous les allemands et les touristes étaient de sortie sur les bords du Rhin. Nous avons achetés nos derniers souvenirs et pris nos dernières photos et sommes rentrés à Paris en Thalys. Les places achetés deux semaines à l'avance sont vraiment accessibles. Mais les hôtels le sont beaucoup moins en tarif week-end.

Allez une dernière fois "Bitteuh".

Nous préparons notre RTT prolongée à Cologne en Allemagne. L'office de tourisme de Cologne possède une section gay et lesbienne ! Elle n'est pas traduite, mais il y a un lien vers un plan des lieux gay de Cologne.

Je suis surpris par la grandeur de la ville et le nombre de bars gays. Il y en a quasiment plus qu'à Paris ! Je n'ai toujours pas compris la subtile différence entre les bars et les cafés. On verra bien sur place.

Nous avons enfin reçu les chaises que nous avions commandés; il y a trois mois. Nous avions choisi ensemble le tissu et la forme.

Elles sont un peu coûteuses. Il faut en plus que je paie la taxe foncière, la taxe d'habitation, la redevance télé et les charges surprises (très élévées) de l'immeuble. Il va falloir puiser dans les réserves.

Cette semaine sur Pink TV, trois nouveautés, deux pour les size queens et une parodie.

Après une bonne nuit, j'ai été voir tout seul ce matin 99 F, pous laisser poussinet dormir.

Je n'ai pas lu le livre dont est tiré le film. Il devait être bien. Ce film aurait été une vraie révélation si notre société n'avait déjà été aussi blasée et cynique que ce film.

Le but du jeu est de découvrir qui est le véritable fabricant de yaourt dont les directeurs et cadres sont si cruellement décrits. Un indice, son nom ressemble à "Madone". Tout à la fin du générique, la première publicité animée des frères lumière est passé en hommage. La lessive qui était vendu dans cette publicité porte d'ailleurs le nom du nouveau yaourt que le héros devait vendre. TF1 est aussi cité dans les remerciements à la fin, bien que la chaine ait été un peu égratigné au passage.

Poussinet et moi sommes retournés aujourd'hui à un marché médiéval. Malgré notre fatigue puisque nous n'avions tous les deux pas dormi la veille. Poussinet travaillait et moi j'étais sorti dans le marais. Il s'agissait du marché médiéval de Brie-Comte-Robert dans la Seine-et-Marne près de Melun.

Nous avons réussi à prendre le RER assez vite, par contre nous avons raté le bus en correspondance. Comme nous savions pas où était le arrêt bus nous avons du attendre le prochain une heure plus trad. De plus, je n'avais plus de liquide nous avons mis du temps à trouver un distributeur. Au fin fond de l'Ile-de-France, il n'y en a pas un tout les cent mètres comme à Paris.

Nous somme finalement arrivés vers midi. Un pot gratuit était donné pour le lancement de la fête, en en plus l'entrée du marché était gratuite. Il y avait peu de monde en début d'après-midi, les gens sont arrivés vers quatre heures. de très nombreux d'exposants vendant des objets en relation avec le moyen-âge était présents. Quelques animations médiévales amusantes, ont eu lieu dans le marché comme un spectacle de cirque/danse et des chansons médiévales. Poussinet a acheté un CD de cette musique et des verres décorés.

Le retour a été bien plus épique. Les horaires de bus pour le retour que poussinet avait pris était ceux de la semaine et pas ceux du samedi. Par chance nous avons trouvé un autre bus qui rentrait assez tôt pour que poussinet ne rate pas son travail. Mais il était bien plus long.

Le soir je suis parti fatigué même après une sieste chez un ami pour regarder la coupe du monde de rugby.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a fait un discours à l'université américaine de Columbia lundi 24 septembre, suivi de quelques questions posées par des étudiants. Parmi les questions, la place de le femme en Iran, la répression brutale à l'encontre des homosexuels et les relations entre l'Iran et Israël ont été abordés.

Le président Iranien a bien sûr éludé la question sur les homosexuels en disant que : "En Iran, nous n'avons pas d'homosexuels comme dans votre pays". Ce qui est la réponse la plus ridicule qui soit, car il est évident que cela est faux. La seule raison pour laquelle les homosexuels iraniens ne sont pas comme les homosexuels américains est la répression meutrière de l'état iranien à leur encontre. Sinon, il est probable que peu de choses les distingue.

Les conséquences aux Etats-Unis des réponses démocratiquement inconvenantes du président Iranien ne se sont pas faites attendre. Les étudiants présents dans l'assistance l'ont hué. Les déclarations du président iranien sur les homosexuels ont été reprises le lendemain dans la presse américaine. Les associations LGBT se sont indignées. Les hommes politiques américains se sont gaussés. Et la Chambre des Représentants américaine a voté une résolution désignant les Gardiens de la Révolution iraniens comme groupe terroriste^* et a décidé d'augmenter les sanctions contre Téhéran.

Bref, cette application classique de la technique de diabolisation de l'adversaire a fonctionné à merveille, certainement au delà des espérances de ses organisateurs. Il était en effet fortement prévisible que le président Iranien allait sortir au moins une réponse révélant les libertés restreintes des iraniens en cas de questions libres d'étudiants américains. Après il suffisait de la passer en boucle à la télé et d'attendre les résultats. Je me demande comment le président iranien a pu se laisser avoir aussi facilement. Il ne devait vraiment avoir aucune idée de ce que signifie la liberté de parole...

Je trouverais très bien de pouvoir renverser la gouvernements qui appliquent la peine de mort aux gays. Seulement, il n'y a pas que l'Iran, la liste est longue : Nigeria, Soudan, Yémen, Mauritanie, Émirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Afghanistan, Pakistan, Iran. Parmi cette liste, il y a d'ailleurs de nombreux alliés des américains... Et on oublie d'ajouter aussi les pays qui laissent impunément les gens tuer les gays sinon il n'y aura plus de place.

De plus, vu la façon dont les américains ont "apportés la démocratie" à l'Irak, il est vraiment cynique de leur part d'avancer l'argument de la possible amélioration du droit des gays en cas d'attaque de l'Iran. En 1960, à Bagdad, le chanteur Yusuf Omar chantait son amour pour un jeune homme. Aujourd'hui, des types des milices chiites se mettent sur les "chats" homosexuels, donnent rendez-vous à des gays et les tuent".

Cette orchestration de la diabolisation de l'Iran par les Etats-Unis est malheureusement le signe que, comme le craint le canard enchainé de cette semaine, les Etats-Unis ont réellement l'intention d'attaquer l'Iran.

La guerre engendre la guerre.

Cette semaine sur Pink TV, cinq nouveautés dont un film avec des militaires et un autre dans une cave.