J'ai été une nouvelle fois augmenté. Presque dans les mêmes conditions que l'année dernière.

Pour obtenir ce résultat, la pénurie temporelle actuelle d'informaticiens sur le marché du travail m'a bien aidé. Un travail de longue haleine a aussi été nécessaire. J'ai dû ostensiblement aller à un entretien un soir en mettant exceptionnellement ce soir là une chemise et non un pull. J'en ai d'ailleurs obtenu une réponse négative le client principal de cette SSII était la société générale : j'avais passé mon entretien le jour de la révélation de l'affaire Kerviel... Laisser traîner bien en vue sur mon bureau une ou deux invitations à des salons pour l'emploi de informaticiens m'a aussi servi.

La touche finale est le lien gagnant-gagnant qui m'unit avec mon chef : je le trouve bon, et il me donne une bonne évaluation qui me permet d'exploser ma prime annuelle.

Seulement deux nouveautés sont programmées cette semaine sur Pink X. Les films de samedi et dimanche ne sont pas encore connus. J'espère que ce n'est pas un signe de fin de mois difficile en raison d'une concurrence accrue.

Toujours quatre nouveautés cette semaine sur Pink X, programmées avec un peu de retard.

Mardi, un court film de piscine de chez Falcon avec des torses secs et imberbes. Vendredi, des gym queens dans le désert. Samedi un film de Stéphane Berry antédiluvien, mais avec des pompiers . Dimanche un film éthnique de Chi chi Larue ne venant pas de chez Falcon, une rareté.

Cette fois-ci des tulipes de toutes les couleurs et toujours deux fougères offertes en plus par la fleuriste du marché.

Poussinet trouve que je sors trop. Quand il travaille le soir, il m'appelle vers 21h dans le but de savoir si je suis sorti ou pas. C'est ce qu'il a fait ce soir.

Mais pour une fois je n'étais pas dans un bar, j'étais au sauna pour me muscler. Bien que je sois resté sage (mais un peu tenté tout de même), je n'ai pas pu le lui avouer. Il a donc cru que j'avais encore bu. Cette semaine je suis en effet beaucoup sorti : samedi en huit parce que c'est samedi, mardi pour le pot de fin d'année de ma boite, mercredi juste pour un verre pour parler à quelqu'un de mes résultats, vendredi pour le pot hebdomadaire avec mes collègues. Poussinet trouve que cela fait trop, il a peut être raison.

J'ai toujours su que mon banquier et mon barman n'étaient pas mes amis. Plus encore samedi dernier, quand un barman a profité de mon état pour me faire payer le triple de ma note réelle. Je ne m'en suis rendu compte que le lendemain. Quand je doute de ma dépendance à quelque chose je l'arrête volontairement pendant une durée déterminée pour voir si j'y suis réellement accro. Je déclare donc le mois de mars, mois sans bar du marais. Comme ça je résoudrai en même temps mes problèmes de balance financière : il faut que je réussisse à dépenser moins que ce que je gagne au moins sur un mois.

En sortant du boulot je suis passé chez moi, puis je suis allé rapidement à l'institut Alfred Fournier chercher mes résultats.

Je sors du métro, j'atteins la porte vitrée avant un couple, je descend et me dirige vers l'infirmière de l'accueil qui me dit d'attendre dans le couloir. Le couple venait aussi au même endroit. Il n'y a qu'une personne avant moi je suis arrivé à la bonne heure. L'attente est longue. Il n'y a que des hétérosexuels. D'ailleurs, la salle d'attente pour les prises de sang est presque vide. Cela m'étonne par rapport aux autres fois ou je suis venu. Plus personne ne fait de tests ? Ceux qui viennent à la consultation du soir ou du samedi sont des gens qui travaillent. Cette correspondance d'horaires (il y a trois jours entre les tests et les résultats) en dehors des heures de boulot est d'ailleurs très pratique. L'attente permet aux gens partageant une incertitude commune de s'observer. La communication n'est néanmoins pas facile. On se lance quand même des regards mutuels d'encouragements. Une fille est venue avec un copain comme soutien psychologique, nous sommes assis sur l'unique banc du couloir. Les autres hommes et femmes semblent être venus seuls et attendent debout. Mon tour vient. Personne visiblement ne souhaite me piquer ma place.

Je serre la main du médecin en lui disant bonjour, c'est le même que la dernière fois. Il a l'air fatigué. Je lui donne ma carte, il va chercher mes résultats.

Il revient je lis dans son attitude un certain fatalisme sur sa compréhension de l'impartialité des lois du hasard. J'en déduis que je n'ai rien à craindre. Il me dit "Allez, c'est bon". Je regarde avec lui la feuille pour le constater. Je lui répond "Oh vous avez même fait le test pour la syphilis, c'est gentil". Il me dit "Oui, on le fait tout le temps". Il me serre la main pour me dire au revoir. Comme il sait, vu mes réponses de la dernière fois, que je n'ai pas besoin d'être informé, je le remercie aussi en le quittant. Pour une fois je ne lui ai pas dit "Bonne soirée". Ses traits étaient tirés et la fatigue se lisait réellement sur son visage. Je n'ose pas imaginer combien de résultats positifs il a dû annoncer aujourd'hui.

Je repars soulagé, et essaie de garder un visage sérieux et non souriant en passant devant ceux qui attendent encore leur résultat.

Toujours quatre nouveautés cette semaine sur Pink X. Mardi du classique : des gym queens dans une piscine. Vendredi des gym queens tatouées un peu plus récentes. Des blacks et des latinos samedi. Et un "spécial prison" dimanche par Chi Chi LaRue.

Cette semaine, un bouquet un peu plus réussi que la dernière fois avec des chardons bleus, des jonquilles et deux fougères offertes en plus par la fleuriste du marché.

Il était temps que je fasse un test. Six mois se sont écoulés depuis l'incident de parcours. Je suis allé à l'institut Alfred Fournier. Leur horaire correspond au mien. Et puis poussinet est parti sans moi cinq jours en vacances en Bretagne.

Comme je suis venu tôt, il n'y avait personne. C'est un médecin black qui m'a reçu. J'ai un a priori maintenant depuis qu'un médecin d'origine africaine a tenté de me convaincre "d'arrêter les bêtises" en me donnant mes résultats à la Salpétrière, il y a fort longtemps. Je lui avais pourtant expliqué que je faisais attention.

Bref. Il me pose les questions habituelles :
M : Pourquoi ?
G :Ben, rupture.
M : Homme ou femme ?
G : Homme.
M : Combien sur un an ?
G : 24 (je tiens un comptabilité précise).

Et aussi de nouvelles questions :
M : Age de la première fois ?
G : 25 (Je suis un peu tardif)
M : Combien depuis le début ?
G : 69
M : Nationalité des partenaires ?
G : Heu... c'est une question difficile (Je ne leur demande pas vraiment)
M : C'est pour évaluer les risques
G : majoritairement européens

Je lui souhaite une bonne journée en partant. Je sais que c'est stupide, mais je n'arrive pas à m'empêcher.

Bon, cette rupture était un accident. Nous n'avions pas mis assez de gel. Il m'a dit qu'il était négatif. Je ne pouvais que le croire. Étant donné les statistiques actuelles, qui malheureusement sont en augmentation, la prévalence dans le milieu gay à Paris est en grosse approximation de 1 sur 5, en banlieue c'est 1 sur 10 et en province 1 sur 20. Mon partenaire venait de banlieue et avait l'air crédible. Sachant qu'un tiers des positifs homos ignore sa contamination, j'estime donc ma malchance possible à 1 sur 30.

J'ai accompagné mon neveu Dimanche matin au cinéma pour voir Astérix aux Jeux Olympiques

J'avais entendu tellement de fois que ce film était décevant que finalement je l'ai trouvé pas mal. Mon neveu, qui avait lu la bande dessiné originale auparavant, a beaucoup aimé, il est encore jeune. Moi aussi, mais pour différente raisons. Ces jeux olympiques sont l'occasion de voir de biens beaux torses musclés.

Mais, malgré cette forêt de torses-nus je n'ai pas pu voir une fois de plus celui de Clovis Cornillac.

Celui-ci est néanmoins très pénétré par son rôle et est en tout cas plus convaincant (et plus beau) que son prédécesseur.

Quatre nouveautés cette semaine sur Pink X. De jeunes imberbes mardi. Des gym queens légérement velues vendredi. Samedi encore des petits jeunes de Stéphane Berry. Dimanche, un film de policiers qui a reçu un Gay VN award pour la meilleure scène de groupe.

J'ai mal au cu ce soir, et je ne sais plus pourquoi. Ah oui ça y est ça me revient.

Sarko était à la télé ce soir pour tenter de se refaire une santé dans les sondages, cela donne ceci "[...] et il fallait en même temps faire en sorte que soit respecté le choix des peuples qui avaient accepté de ratifier la constitution, comme de ceux qui l'avaient refusé.". Heu... J'ai comme un doute.

Sinon, les rideaux or et bleu en fond sont très joli, j'en veux des pareils dans mon appart. Mais les conseillers de com' du président auraient quand même pu baisser l'embrasse du rideau. Cela ne le grandit pas.

J'ai commencé ce mois-ci à utiliser le pass navigo anonyme que j'avais acheté. Il me manquait une photo d'identité à poser sur la carte nominative accompagnant le badge. Rappelons que les pass navigo anonymes sont vendus sous le nom de "pass decouverte" pour le prix de 5 € et une durée de vie promise de dix ans et sont disponibles dans tous les guichets de la RATP, ainsi que dans de nombreux bar-tabac.

Le problème du pass navigo pour les paranoïaques comme moi est qu'il est muni d'une puce RFID. Ce genre de puce communique par onde l'identifiant et d'autres données non spécifiées à chaque lecteur RFID se trouvant dans les parages. Et là, une nouvelle crise de paranoïa me prend : "A quoi cela me sert-il d'avoir un pass navigo anonyme si n'importe qui (possédant un lecteur RFID, certes) peut lire l'identifiant de mon pass et me suivre ensuite à la trace ?". Bref, je souhaite contrôler ma nouvelle puce RFID et choisir quand elle peut communiquer ou pas.

Par chance, j'ai fait un peu de physique dans ma jeunesse et je connais le principe de la cage de Faraday que l'on utilise pour bloquer les ondes. La question qui vient est comment se fabriquer sa propre cage de Faraday portative ? C'est très simple, une simple feuille de papier aluminium suffit !

Après plusieurs tentatives et par tâtonnements, je suis arrivé au modèle suivant :

* En fonction de vos moyens allez chez un maroquinier acheter un étui à carte orange ou prenez un étui plastique à carte bleue.
* Positionnez une feuille de papier aluminium sur tout l'intérieur de l'étui et protegez-là par une couche de plastique transparent ou de papier sinon elle s'abîme trop rapidement
* Scotchez le porte-carte en plastique fourni lors de l'achat sur l'un des bords de l'étui de façon à ce que le pass puisse pivoter vers l'extérieur.

Et voilà, vous pouvez maintenant choisir quand la puce RFID peut émettre. Quand la carte est à l'intérieur de l'étui la feuille métallique d'aluminium qui entoure la puce l'empêche de communiquer avec l'extérieur. Quand on pivote la carte hors de l'étui, les ondes ne sont plus bloquées par le métal de la feuille aluminium et la puce peut donner son identifiant au tourniquet qui ouvrira le passage. L'identifiant sera alors transmis à la base des trajet de la RATP/SNCF où il sera stocké pour 48h (c'est une promesse de la RATP).

Début janvier, j'ai été voir avec poussinet l'exposition de la Bibliothèque François Mitterrand sur les livres interdits : L'Enfer de la Bibliothèque, Eros au secret. Ce devait être le dernier jour de l'exposition, mais devant son succès les organisateurs ont préféré la prolonger.

D'ailleurs, c'est pour cette exposition qu'un grand X rose orne la BNF le soir

Il est préférable de venir tôt ou en semaine car il y a du monde. Il y en a tant que le samedi après-midi, les guichetières sont obligées de faire patienter les visiteurs afin de ne pas dépasser le nombre de personnes maximum autorisé par les règles de sécurité s'appliquant aux établissement recevant du public.

Étonnamment, le public est plus féminin que masculin. L'exposition est à ce propos interdite au moins de 16 ans. La restriction aurait même pu être élargie puisqu'un court et antique film X en noir et blanc est diffusé (l'un des tout premiers sans doute). On trouve dans cette exposition de livres, des éditions illustrés du Marquis de Sade et de Leopold von Sacher-Masoch, des estampes japonaises (dont une est homosexuelle), des livres anglais avec des dessins visibles seulement en transparence à la lumière d'une bougie pour contourner la censure, un livre moyenâgeux avec un "arbre à bittes" cueilli par une nonne, un étonnant et ancien manifeste pour le droit à la bougrerie. Et à la sortie la fin de l'enfer : quelques dessins de Jean Cocteau devant illustrer le livre "Querelle de Brest" de Jean Genet.

En plus des jolies images que l'on peut voir, on découvre aussi le thème principal de l'exposition : "l'enfer" des bibliothèques basé sur "l'index" qui était consacré à recenser tous les ouvrages pernicieux pour mieux pouvoir les interdire aux catholiques romains. Les livres en vitrine sont justement ceux interdits par l'index.

L'exposition se prolonge jusqu'au 22 mars.

Encore quatre nouveautés cette semaine sur Pink X, dont la suite du film primé par 7 GayVN awards. Mardi, un falcon à la piscine. Vendredi, de la gym queen bien fraîche. Samedi un spécial size queen brézilien. Et dimanche, la suite du film de film à scénario de Chi chi Larue qui se lache avec sa propre maison de production.

Le bouquet de la semaine n'est pas très réussi. J'aurai dû mettre plus d'œillets et moins de wax.

Cela faisait longtemps que je n'avais posté dans cette catégorie. Voici donc le test le plus inutile que j'ai fait :
A quel courant théorique [du droit] appartenez-vous sans le savoir?

Vous êtes (peut-être sans le savoir) impertinent : impertinent, voire subversif, donc si vous vous intéressiez à la théorie du droit vous feriez des étincelles sans trop travailler.
Avantage : vous faîtes rire la galerie.
Inconvénient : vous n'êtes pas pris au sérieux, c'est pas grave vous irez faire avocat.

Me voilà bien avancé maintenant. Piqué chez M.