J'ai fini de recensé les films X que j'ai enregistrés au fil des ans sur XXL, pink TV et Pink X (et même un court moment man-X). Cela me fait un total de 238 films. Je dois bien avouer que je n'ai pas eu le temps de tous les regarder.

Cette liste va me permettre de me souvenir des films que j'ai déjà. J'ai d'ailleurs quelques doublons. J'ai été très déçu de perdre certains films que j'avais enregistré sur K7, en raison de la détérioration de la banque magnétique. Et il parait que les DVDs durent encore moins longtemps que les K7...

Néanmoins, voici ma liste :

Mes DVD X (Attention, si vous cliquez sur ce lien, plus de 238 jaquettes de films pornos gays atterriront dans votre cache et votre proxy. Ne le faites donc pas depuis le boulot... )

Si vous voulez conserver pour moi une de mes copie de sauvegarde d'un DVD, cela me ferait plaisir. On n'est jamais trop prudent, je perdrais tout en cas d'incendie...

Il faut bien sûr pour cela être un ami et pouvoir m'offrir une bière (sur Paris) pour le prouver.

Les quatre nouveautés de la semaine sur Pink X :

• Mardi : des fermiers américains imberbes et nourris au grain.
• Vendredi : de nombreux bûcherons musclés et velus.
• Samedi : un film pour size queens.
• Dimanche : un film de policiers américains déconcentrés dans leur travail par tant de propositions indécentes.

Le lendemain matin, nous sommes passés devant un centre commercial local. Il y avait de nombreux policiers et des sortes de CRS habillés comme les notres sauf qu'ils étaient en vert.

J'ai appris par les journaux gratuits du coin que les policiers protégeaient une boutique de vêtements dans le centre commercial contre des militants "de gauche". Ces derniers accusent cette boutique d'être d'inspiration nazie. Tant de policiers pour si peu de manifestants m'a semblé un peu disproportionné. Mais visiblement, il y avait des précédents agités au début du mois.

Puis nous avons visité le quartier du port, notamment, le vieux quartier. Après quelques photos, nous avons mangé du poisson dans un restaurant qui faisait payer le verre d'eau 1,5 €. C'était néanmoins très bon.

Le quartier du port de Hambourg est en construction et en rénovation, il y a des grues à perte de vue. Ils essaient a priori de construire des écoles et des logements étudiants.

Nous sommes retournés dans un "salon de thé" gay : le cafe spund. C'est une sorte de bar où l'on vend des gâteaux allégés et du thé. Évidemment, comme nous étions en semaine, tous les retraités gay de Hambourg étaient là. Cela m'a surpris de voir autant de gays âgés dans un bar. Ce n'est pas courant de voir un bar de retraités à Paris. Ce qui m'a rassuré, c'est qu'il semblait y avoir des couples de longue date. Ainsi donc, il serait possible de vivre une relation gay qui dure.

Nous avons rejoint ensuite l'aéroport, l'avion avait un peu de retard. Par chance, j'ai utilisé une borne de réservation automatique, il ne restait que deux places cote à cote. Contrairement à l'allée, l'avion était bien rempli.

Nous sommes une fois de plus rentrés en RER B. La transition comme toujours est brutale. Pendant un moment, j'ai regretté que les français ne soient pas aussi rigoureux que les allemands. Mais, cela doit aussi avoir des inconvénients. Nous nous sommes promis bêtement d'émigrer en Allemagne si notre président adoré pétait un plomb.

Le lendemain matin, nous sommes repassés par la fameuse fontaine de Hambourg qui cette fois-ci était en marche. Comme il faisait beau, on pouvait y voir un arc-en-ciel.

Hambourg est le pays du hamburger, il y a des boutiques partout qui en vendent.

En fait, poussinet me fait remarquer, qu'il s'agit plutôt d'une banque et que hamburger désignent les habitants de la ville. Car, même si la première origine du mot hamburger correspond à la ville de Hambourg, il y a eu quelques glissements culinaires sur la composition de ce sandwich suite à une passage par les Etats-Unis. J'avais goûté dans l'avion un "hamburger" original et il était très bon, car composé d'un petit pain coupé en deux avec une tranche de jambon fumé à l'intérieur.

Nous avons fait ensuite un bref passage à l'hôtel de ville pour prendre le métro vers le musée de la ville de Hambourg.

Poussinet était aux anges en raison des parties médiévales de l'exposition. Le bâtiment était plutôt grand à visiter. Par chance, tous les commentaires écrits sur les œuvres exposées était traduits en anglais. J'ai donc pu suivre un peu.

Je me suis quand même fait distraire par quelques statues.

Après avoir mangé un currywurst, nous sommes partis voir à quoi ressemblait le tunnel de l'Elbe, puis sommes retournés au port.

De là, en bons touristes, nous avons pris un bateau-mouche.

Au début le parcours dont poussinet me traduisait le commentaire allemand, nous a fait visiter les canaux avec ses vieilles maisons.

Puis, j'ai été surpris que contrairement à un circuit touristique classique, nous soyons partis visiter la zone portuaire. C'était néanmoins très instructif. Il n'est pas courant de voir de près les conteneurs de produits chinois. D'habitude, ce genre d'information est plutôt caché par honte. Mais les habitants de Hambourg semble fiers de leur activité qui leur confère le titre de « Das Tor zur Welt ». Etrangement le taux de chômage est plus élevé à Hambourg (11,3% en janvier 2007) que dans le reste de l'allemagne. Cela vient peut-être du fait comme le faisait amèrement remarqué le commentateur qu'une grande partie des employés de la zone portuaire sont des polonais ou des slovaques.

Quoi de plus romantique qu'une balade en bateau-mouche pour voir des conteneurs, des usines de réparation ou de construction d'immenses bateaux ou une raffinerie ?

J'ai tout de même été très impressionné par la taille des portes-conteneurs. Ces bateaux sont immenses.

Il faut imaginer sur cette photo qu'un conteneur a une hauteur moyenne de 2,5 mètres.

Après une heure de visite instructive, nous sommes rentrés au port touristique.

Comme poussinet n'avait pas pris de chaussures de marche et qu'il commençait à avoir mal au pied, nous sommes partis en acheter de plus adaptées dans le grand magasin local. Les prix étaient vraiment bon marché. Sans doute en raison de la proximité des conteneurs chinois. Nous avons alors pris en plus deux pulls.

Puis le soir, nous avons continué notre tournée des bars gays. Nous avons commencé par le Bellini bar, un bar gay italien plutôt sage et avec un touriste chinois qui enchainait les verres de rhum.

Ensuite nous avons testé le Generation Bar, un bar bruyant avec DJ dans le style de l'Open.

Enfin, nous sommes retournés au Romeo pour renouveller nos exploits. Nous sommes néanmoins ensuite rentrés bien sagement à l'hôtel.

Pour mon anniversaire, nous sommes allés nous promener à Hambourg, charmante ville allemande sans chômage. La raison première de notre voyage est, en fait, que je m'étais trompé en achetant un aller-retour pour cette ville à poussinet. A cause d'un site Internet de commande pernicieux, j'avais commandé son retour un mois trop tard. Comme cela tombait pour mon anniversaire, nous en avons profité pour faire ensemble un nouveau petit séjour là-bas en touristes.

Une fois nos bagage posés à l'hôtel, nous avons mangé des knödel avec un peu de viande et une bonne bière. Ensuite, nous avons commencé par une petite visite du jardin alpestre de la ville qui est très joli. Nous avons commandé des glaces en chemin. Elle ne sont vraiment pas chères. Par chance il faisait beau cette semaine.

Après m'être étalé dans une flaque d'eau artificielle en voulant arroser poussinet, nous sommes arrivés à la statue de Bismarck.

Une fois de plus, l'attirance de l'art allemand pour les hommes musclés, nus et aux fesses fermes, m'a troublé.

J'ai aussi été refroidi par la guerre des tags que se livrent visiblement sur place les nationalistes locaux et leurs opposés. Le lieux était d'ailleurs étonnamment mal entretenu, avec beaucoup de mauvaises herbes et de tessons de bouteille. L'allemagne lutte encore avec son passé.

En passant par le port, nous avons pris le métro. Celui-ci comme celui de Berlin est bien entretenu. Dans les rues commerçantes, nous avons vu un magasin dont le nom m'a fait rire comme une bécasse.

Nous avons, comme à notre habitude, consacré notre soirée à la vie gay de la ville. Une fois de plus, le guide que j'avais trouvé sur Internet n'était pas à jour. Les horaires du premier bar que nous avons voulu tester avaient changé. Néanmoins, cela m'a permis de deviner qu'il y avait en gros deux quartiers gay : le quartier St-Georg et le quartier St-Pauli. Comme nous avons pris soin cette fois de choisir un hôtel pas très loin d'un quartier gay, nous avons restreint notre découverte à celui-ci.

Après une deuxième tentative, nous sommes arrivés à l'Extratour. Un bar gay classique, mais avec des consommations un peu chères et pas assez de place au bar. Ce qui n'est pas pratique pour entamer une conversation avec les locaux. Poussinet a réussi à dénicher une revue avec la liste à jour des lieux gays.

Puis nous sommes partis voir le bar d'en face, le Romeo, qui était indiqué sur notre plan mais dont la façade nous faisait un peu peur au début. La bière était très bonne et très bon marché (1,70 € pour la moins chère, mais aussi la moins bonne). Cette bière bon marché attire les petits jeunes sans moyens (des slovaques, des polonais et quelques allemands). Ceux-ci attirent les allemands plus âgés souhaitant entretenir. Bref, nous étions dans un "bar à putes". Les allemands semblent plutôt décomplexés sur le sujet. Après quelques aventures, nous sommes repartis étonnés d'avoir pu communiquer si facilement avec les autochtones.

Les quatre nouveautés de la semaine sur Pink X :

• Mardi : un vieux falcon, mais avec des étalons.
• Vendredi : quelques poilus.
• Samedi : des petits jeunes de l'est à Ibiza
• Dimanche : Un film cuir le mythique Chi chi Larue.

J'ai fait les journées du patrimoine, avec un ami.

Nous avons tout d'abord tenté de visiter la maison de la RATP. Quand nous sommes passés vers 15h, c'était déjà fermé...

De dépit, nous sommes alors partis voir Bercy. Des statisticiens de l'INSEE distribuaient des tracts à l'entrée contre leur délocalisation (non concertée) à Metz. L'organisation à l'intérieur de Bercy était impressionnante. Le personnel utilisé était nombreux. Leur besoin de reconnaissance vis à vis du public qu'ils accueillaient m'a surpris. Ils voulaient peut-être contrer leur image de fonctionnaires chargés de limiter les dépenses. Certaines des œuvres d'art possédées par le ministère valent vraiment le déplacement. Sinon, c'est toujours amusant de pouvoir entrer dans le bureau des ministre et des sous-ministres. Pour une fois le luxe n'était pas trop tapageur mais juste assez fonctionnel.

Ensuite nous avons fait un tour rapide à l'aquarium du musée de l'immigration. Nous n'avons pas eu le temps de visiter le musée en lui même. Les poissons exposés étaient très variés et impressionnants. Il y a même deux (vieux) crocodiles dans une fosse. Les visiteurs de l'aquarium étaient d'ailleurs pour la plupart composés d'immigrés. Mais ce n'était pas ceux que l'on rencontre aux Halles. Il s'agissait de ceux qui vont volontairement dans un musée. On se construit toujours l'image d'une communauté par l'intermédiaire de ses éléments que l'on croise le plus souvent. Et cela biaise cette image. D'où les problèmes de manque de reconnaissance perçus par la communauté. Un peu comme une histoire de plumes dans le cul.

J'ai un orgasme six fois par jour en prenant le métro. Car je croise environ six fois sur mon chemin cette affiche de lutteurs olympiques, aux mollets musclés, qui s'enlacent.

Il s'agit bien sûr de l'un des frères Guénot qui travaillent à la RATP et que cette dernière est fière d'avoir dans ses rangs, en raison des médailles qu'il ont gagnés aux jeux olympiques.

Ces derniers ont d'ailleurs posés nus pour le calendrier des dieux du stade. Il parait même que l'on peut y voir le postérieur de l'un d'eux.

Trois nouveautés amateurs ou SM, cette semaine sur Pink X :

• Mardi : un regroupement de vidéos d'un site Internet amateur payant.
• Vendredi : des docteurs aux tendances SM.
• Samedi : Des militaires et du SM black.

J'ai fini par céder au cinq semaines de diffusion de ce film pour aller voir The dark knight.

	Galerie complète sur AlloCiné

Je ne l'ai pas trouvé si exceptionnel que ça. Ce film a-t-il si bien marché aux états-unis en raison de la mort tragique d'un de ses acteurs avant la sortie du film ? Il s'agissait d'ailleurs Heath Ledger, qui avait eu une nomination aux oscars pour son rôle dans Brokeback mountain.

Il faut dire aussi que certains précédents films sur Batman étaient particulièrement nuls. Donc en comparaison, il est plutôt réussi. Mais tout cela n'a pas la force de celui de la dernière version de Tim Burton.

En regardant No Life sur ma freebox vendredi, j'ai appris qu'il y avait un Paris manga à l'espace champerret aujourd'hui. J'ai donc décidé d'y faire un tour. D'autant plus qu'il y avait un stand de signature des acteurs de la série nerdz. Le DVD est un peu cher, et puis comme je n'étais pas venu le bon jour pour les autographes, j'ai décidé d'attendre un peu avant d'acheter une saison.

J'ai pu voir du Cosplay en vrai.

Il y avait un beau cosplay de Sangoku torse nu, mais je n'ai pas été assez rapide pour le prendre en photo.

Un stand "sumo" était organisé pour les plus joueurs.

Le karaoké géant était le plus impressionnant . C'est troublant de voir une centaine de personnes chanter en chœur le générique de Princesse Sarah.

En passant près d'un stand, une fille avec sa copine m'a pointé en disant : "Ah, lui c'est un nerd !". Je n'avais certes pas fait d'efforts pour m'habiller en partant et avait choisi une tenue que je pensais passe-partout. Mais en fait, quand je ne m'habille pas en pédé, il semblerait que je m'habille en nerd. Il faut vraiment que je renouvelle ma garde-robe hétérosexuelle.

Je suppose que cette fille fort mal élevée a ensuite tenté d'epliquer la fondamentale différence entre un geek et un nerd. Ainsi que les points qui permettent de reconnaître un Otaku.

Il y avait énormément de monde pour cette exposition, dont beaucoup de nerds, geeks et autres otakus. Cela m'a surpris. On se serait cru au salon du vin.

Evidemment, avant de partir, j'ai craqué et me suis acheté un totoro en peluche "trop pas cher".

Poussinet l'a denommé de façon vengeresse "tourtaureau".

Cette semaine des chardons et des fleurs roses de plante grasse qui durent longtemps.

J'ai été voir avec un ami, la pièce de théâtre "Comme ils disent".

La salle était au tiers rempli. Mais comme nous avions achetés nos places à moitié prix au kiosque, nous avons été placés dans la deuxième partie de la salle (c'est mesquin).

La pièce est une succession de petites scènes de la vie d'un couple de deux hommes qui s'aiment et donc se disputent. Bien sûr, j'y ai reconnu Poussinet et son goût prononcé pour l'histoire ou moi qui n'ai pas encore fait mon coming-out. La scène du choix de l'appartement m'a rappelé des souvenirs.

Certains membres du public deviennent acteurs involontaires du spectacle. C'est là que l'on se dit qu'on est mieux dans la deuxième partie de la salle, car ces rôles ne sont pas les plus valorisants. Cette pièce est un bon spectacle humoristique qui dure juste assez longtemps pour ne pas devenir trop long.

Les quatre nouveautés de la semaine sur Pink X :

• Mardi : des gym queens américaines stéréotypées.
• Vendredi : des gym queens légérement velues évoluent dans une ville de province américaine.
• Samedi : une reconstitution historique qui a l'air prometteuse.
• Dimanche : des petits jeunes dont on va faire semblant de croire que c'est vraiment la première fois.

J'ai lu dans le métro I, robot, un recueil de nouvelles par Isaac Asimov, auteur mythique de science fiction.

Ce livre a pour thème les robots. Les histoire sont reliés entre elles par le narrateur, un journaliste qui interviewe une ancienne membre répute du monopole de fabrication des robots : Susan Calvin. Étonnamment, l'adaptation de ce livre au cinéma n'a rien à voir avec cette suite d'histoire. Quelques idées sont bien reprises, il parait même qu'on y retrouve aussi des personnages. Il faudrait que je regarde le film une nouvelle fois pour vérifier.

Les idées développées dans ce livre sur ce que pourraient être les robots sont tous à fait convaincantes. Peut-être qu'un jour le programme capable de d'apprendre verra le jour et permettra de créer le premier robot intelligent. Car niveau "hardware", les japonais ont déjà pas mal avancé. Il ne manque plus que le logiciel. Le problème vient juste du fait que déjà beaucoup de gens ont essayé sans succès ce prodige.

C'est la rentrée, les touristes sont partis et tous les parisiens sont revenus. Les métros sont à nouveau bondés, je ne dois à nouveau caler mes horaires pour pouvoir prendre la ligne 14 sans devoir attendre 2 rames avant de pouvoir monter. En plus le temps est pluvieux et les feuilles d'automne tombent en avance.

Mais heureusement Victoria (de la roue de la fortune) est de retour. Je peux à nouveau me vider l'esprit le soir en regardant la télé.

Bon, il ne faudra pas non plus que j'oublie tous les coups fourrés que nous a fait le gouvernement cet été comme le fichier de contrôle des opposants "Edvige" ou l'abolition des RTT pour les cadres, ni l'absence de dignité d'un président vendeur en armes et en centrales nucléaires si oublieux des droits de l'homme.

Les quatre nouveautés de la semaine sur Pink X :

• Mardi : le premier film de la nouvelle catégorie "amateurs" de Pink TV ! Cela va nous changer des gym queens.
• Vendredi : des gym queens dans le désert.
• Samedi : les acteurs brésiliens d'Alexander Pictures au bord d'une piscine.
• Dimanche : la suite du film de la semaine dernière : des gym queens de l'est dans une prison de l'est.