J'ai fini mon tube de gel amincissant. Mon tour de taille est maintenant de 87 cm. Ce qui fait 2 cm de moins qu'au début. Mais 2 de plus qu'il y a un an !

Je ne sais pas si je dois plus remercier mon tube de gel ou mon cuiseur-vapeur. Les deux ont dû avoir un peu d'effet. Il faut dorénavant que je surveille plus mon tour de taille.

J'ai cette fois-ci tenté un peu plus difficile : faire un DVD vidéo de clips musicaux trouvé sur youtube et consort.

J'ai eu beaucoup lus de mal car le language xml utilisé par DVDAuthor n'est pas entièrement décrit dans l'aide. Et puis la correction de la conversion des vidéos du format flv vers mpeg était plutôt tordue, même pour un informaticien. Pour mémoire, je note que j'ai dû manuellement enlever l'option "son" de la commande du convertisseur afin d'avoir la musique a un rythme non accéléré.

J'ai quand même réussi l'exploit d'avoir à peu près ce que je voulais. Je vais pouvoir me livrer à un antique revival d'Indochine et de Daniel Balavoine pour mes vacances en Bretagne.

Toujours une seule nouveauté cette semaine sur Pink X :
Vendredi : des acteurs X légèrement velus jouant les manutentionnaires

J'ai du mal à tenir. Je réussis néanmoins à me divertir suffisamment l'esprit pour ne pas sortir dans le marais boire un verre. Les films du soir sur le câble ne sont pas si mauvais, et j'ai deux ou trois tâches au boulot à finir avant de partir en vacances. Par contre, quoique je fasse, je n'arrive pas à maintenir ce blog assez régulièrement. Enfin, ce n'est pas comme si j'étais une star de la blogosphère.

J'ai pris hier une RTT pour recevoir le nouveau carrelage de ma salle de bain. Poussinet et moi avons mis du temps pour tomber d'accord sur le modèle. C'est du carrelage de luxe importé d'Italie.

Comme la réception du carrelage ne m'a pas pris toute la journée, j'en ai profité pour faire un DVD vidéo de toutes mes photos depuis que j'ai un appareil photo numérique. Pour la prochaine fois, il faut que je me souvienne que l'application linux "digiKam", fourni par défaut sur la distribution Kubuntu transforme très bien des images en vidéo.

J'ai pu ensuite mettre les vidéo sur DVD avec "QDVDAuthor" une autre application linux pas vraiment intuitive mais dont on peut contourner les limitations quand on est un peu programmeur. Cela m'a pris pas mal de temps de mettre en vidéo toutes ces années. Mais je suis content de moi, ça marche !

Une seule nouveauté semaine sur Pink X :
Mardi : des poilus avec quelques belles scènes de bondage.

Pour le dernier jour nous avons terminé par un petit musée sur Berlin de la préhistoire au moyen-âge. J'ai été un peu déçu de ne pas pouvoir utiliser les réductions de notre carte de touriste. Nous aurions mieux fait finalement de prendre juste une carte de transport. Par chance cela faisait à peu près le même prix.

Après un repas dans un restaurant à touristes allemands nous sommes partis vers l'aéroport. Nous avons profité des derniers instants de notre carte de transport pour aller voir l'ancienne caserne française où poussinet était. Elle est devenue allemande depuis le temps, et des officiels y rentraient pour la cérémonie officielle au Reichstag "d'accueil des nouveaux volontaires". C'est une des premières manifestations militaires depuis fort longtemps, cela a engendré quelques manifestations d'opposition. C'est pour cela qu'il y avait quelques militaires allemands blonds, musclés et aux cheveux courts pour garder les alentours du Reichstag.

Nous avons fait ensuite une visite de trois heures de l'aéroport... On en a vite fait le tour. Nous avons achetés des bouts du mur de Berlin en cartes postales pour patienter.

Pour le retour les confitures de poussinet ne passaient pas les contrôles. Ces contrôles sont d'ailleurs à mon avis inutiles et ont juste une utilité psychologique afin de rassurer les voyageurs. Nous avons donc mis notre valise en soute. Le voyage c'est bien passé. Nous n'avons pas eu droit à un repas cette fois, mais juste à des biscuits apéritifs (avec du vin).

Nous sommes revenus par les RER bondés du Nord. J'avais oublié ce que c'était. Je m'étais habitué aux S-Bahn.

Pour l'avant-dernier jour, nous avons visité les musées les plus connus. Sur le chemin, j'ai noté de nombreuses statues d'hommes au minimum torse nu.

Le musée le plus visité est le musée de Pergamon, avec la fameuse porte d'Ichtar. La démesure du sens exhaustif allemand est ici révélée. Ils préfèrent le nombre aux détails. Là aussi toutes ses statues de virils hommes nus, se battant, ou attachés m'ont inspiré de multiples émotions érotiques. Les allemands seraient des amants idéaux s'ils avaient la perversité anglaise.

Pour midi, nous avons commandé dans un restaurant local une saucisse (wurtz). Nous l'avons pris dans une assiette et pans dans un sandwich pour changer car les habitudes alimentaires locales de grignotage nous font manger déséquilibré sinon.

Après les deux autres musées à coté, nous sommes allés voir "l'église cassée", un souvenir de la guerre. Puis avons fait nos courses dans un centre commercial du coin pour acheter des pots de confitures typiques.

Le soir nous avons fait le quartier gay de l'ouest "Shoneberg", c'est le plus grand de tous. Cela ressemble vraiment à notre marais parisien. Les bars y sont proches les uns des autres suivants deux rues principales. Et on y retrouve les spécialisations habituelles, bars à ours, bars à crevettes, bars à jeunes, etc.

Nous avons bu un verre au "Prinzknecht". Poussinet était presque jaloux à cause des allemands qui me mataient avec plus ou moins de discrétion.

Comme nous n'étions pas loin, poussinet a voulu voir si une de ses ex (de sa période hétéro) habitait toujours là où il l'avait connu.

Il a eu du mal à reconnaître l'immeuble. Mais visiblement, elle n'était plus là d'après les noms sur les boîtes aux lettres. Le quartier est devenu très bourgeois, avec des bureaux de SSII en construction dans les plus beaux endroits. Nous avons mangé dans un restaurant chic à coté.

Puis comme poussinet ne voulait plus sortir, pris par une soudaine poussée d'hétérosexualité, nous sommes rentrés. Après un détour négocié chez "Bruno's" que les abonnés à Pink doivent connaître.

Nous sommes rentrés en métro et en bus. Une fois que l'on sait où prendre le bus, le trajet est plutôt rapide.

Pour le deuxième jour, nous sommes allés en S-bahn (le RER local) jusqu'à Potsdam pour visiter le parc de "Sans-souci". Il s'agit du "Versailles" local. Frédéric II de Prusse le constructeur initial du parc s'en est d'ailleurs inspiré.

Nous sommes passés rapidement devant la fameuse université de Potsdam qui est dans le parc de sans-souci.

Certaines statues du parc sont pour le moins évocatrices en fonction de comment on les regarde. Si bien que je me demande si Frederich II n'était pas une copine. Mais il parait que non.

Pourtant, il y a vraiment de quoi se poser des questions. Je dois avoir l'esprit mal tourné. Tous ces hommes nus et musclés, m'inspirent.

Nous avons ensuite visité le fameux château de "sans-souci" avec des pièces au style rococo jusqu'à plus soif.

Puis, nous sommes revenus après un long trajet en bus et en S-bahn à l'hôtel.

L'après-midi, nous avons bien sûr fait un tour à "Check Point Charlie". Poussinet essayait de m'expliquer où était le mur avant, mais il se trompait visiblement d'après les marques au sol. On est aussi passé rapidement devant la tour de la télévision, l'hôtel de ville, l'ancien site de la "maison du peuple", les musées et le grand mémorial des victimes de la guerre et de la tyrannie (y compris les homosexuels c'est marqué!).

Un peu plus loin on peut voir quelques bouts de murs restants avec un bâtiment de l'est intact. Juste en dessous il y a une exposition bien faite sur le nazisme. Car les allemands se sont souvenus, que sous ces morceaux de murs se trouvaient les restes des sous-sols du QG des SS. Ils en ont donc fait un lieu de mémoire avec des photos très impressionnantes sur la cruauté de cette maudite époque.

Pour notre deuxième soirée nous avons choisi le second quartier gay de l'est : "Prenzlauer Berg". Le premier bar le "Villis" venait d'ouvrir. La clientèle variée d'habitués commençait à venir. Leur toilettes sont vraiment spéciales.

Nous avons ensuite fait un tour dans une boutique de vêtements locales avec des soldes à tomber par terre. Je note qu'ici au moins, ils n'ont pas honte de la provenance de leur vêtements et qu'ils ne coupent pas les étiquettes indiquant l'origine de ceux-ci.

Puis, nous avons pris un dernier verre dans un bar restaurant pas trop loin : le "Schall und Rauch", avec une clientèle plutôt hétéro, mais des serveurs très mignons. Il faudra aussi avertir les allemands que la coupe "mulet" même si elle est virile n'est plus du tout à la mode. Comme nous avons passé un peu de temps en terrasse, nous avons pu observé les immeubles de l'est. Ils sont particuliers et d'une architecture très fonctionnelle. Une fois rénovés, ils sont jolis.

Nous sommes rentré en métro et avons réussi avec peine à trouver où se prenait le bus pour revenir à l'hôtel.

Nous sommes arrivés en avance pour prendre notre avion. Notre billet était payé à Air France depuis déjà environ trois mois. Nous n'avons donc pas eu à payer de surtaxe d'essence. Les hôtesses nous ont expliqué comment prendre notre billet depuis une borne automatique en nous montrant où était le numéro demandé par la borne sur notre réservation électronique.

Mon déodorant n'a pas passé le contrôle des bagages, comme il était presque vide, je l'ai jeté. Le décollage s'est bien déroulé, cela faisait longtemps que je n'avais pas voyagé en avion. Comme un repas nous a été servi, nous n'avons pas vu le temps passer. Les trajets semblent toujours plus court avec un verre de vin.

A l'aéroport nous avons pris une carte touriste pour 3 jours qui est combiné avec une carte de transport. Nous avons rejoint notre hôtel en bus. Il était très correct pour le prix.

Puis nous avons migré vers les monuments locaux en métro. Celui-ci est comparativement très propre comparé à celui de Paris. Et il sent le grésil, il faudrait faire découvrir aux allemands l'odeur "pins des landes".

Poussinet qui avait passé quelques années à Berlin bien avant la chute du mur était tout ému de pouvoir marcher dans le No Man's Land de la porte de Brandebourg. Je connais enfin le nom du monument sur les centimes d'euro allemands !

Les viriles sculptures de combats d'hommes et de centaures sur le pourtour de la porte m'ont émoustillé.

Nous avons bien sûr fait un tour au Reichstag, qui était rempli de touristes pour la plupart allemands. Ceux-ci sont d'ailleurs jeunes ou blonds ou musclés, ou les trois à la fois.

L'architecture allemande toujours très fonctionnelle est parfois vraiment moche. Leurs architectes tout comme les nôtres préfèrent les prouesses techniques à l'esthétisme.

Mais la différence principale entre Berlin et Paris est qu'il reste encore beaucoup de terrains à bâtir. D'ailleurs beaucoup sont en construction. La rénovation des anciens bâtiments de l'Allemagne de l'est semble maintenant terminé.

Nous avons consacré, selon notre coutume, la soirée à visiter les bars gays locaux. Pour ce premier soir nous avons choisi le quartier de "Kreuzberg" dans l'ancienne partie est. Nous nous sommes laisser tenter par le "BarbieBar" avec des effigies de la fameuse poupée partout (jusqu'au chandelier). On a été un peu surpris de sentir l'odeur du joint que fumait un type causant anglais à la terrasse. Nous ne sommes pourtant pas à Amsterdam ! Poussinet dit que cela vient de l'esprit plus tolérant des allemands. J'ai profité d'un passage aux toilettes pour récupérer le plan des trois quartiers gays de Berlin.

Nous avons ensuite testé un bar plus peuplé mais tout aussi kitsch : le "Drama". Je n'étais plus habitué à la fumée dans les bars. Les allemands en ont encore le droit.

Nous sommes rentrés en métro puis avons péniblement rejoint notre hôtel à pied. On m'avait pourtant prévenu que les échelles sur les plans de Paris et de Berlin n'étaient pas les mêmes.

Dans la série, le gouvernement attend l'été pour nous baiser, je nomme le fichier Edvige. C'est un fichier informatique permettant de stocker des informations personnelles sur les personnes "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public". Ce "susceptible" concerne aussi bien les "troubleurs" que les "troublés". Les informations personnelles quant à elles sont vraiment personnelles, puisqu'elles peuvent signaler l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle, le statut sérologique, etc..

Autant dire que pour les troubles à l'ordre public, les militants d'Actup se sont sentis un peu concernés. Et puis, quoi de plus cynique que de vouloir ficher une communauté sous prétexte de vouloir la protéger ? Car le nombre de communautés susceptibles d'être troublées par le désordre public correspond en fait exactement au nombre des minorités. C'est à dire, les religieux (non catholiques) pratiquants, les roms, la communauté LGBT, les francs-maçons etc...

Ces objectifs auraient pu être louables. Il est cependant difficile d'oublier l'usage qui a été fait de ce genre de fichiers par le passé. Il est si facile de détourner un tel fichier une fois qu'il existe. De plus ce mélange des victimes et des "agresseurs" potentiels, est révélateur d'un pipotage fait à la va-vite. Sans doute à la suite d'une fuite inévitable dans la presse.

Car en fait ce fichier existait déjà depuis longtemps chez les RG. Mais suite à la récente réorganisation de ces derniers, il fallait bien faire quelque chose de toutes ces informations récoltées depuis tant d'années.

Mais au lieu de rendre l'usage de ce fichier restreint comme pour le fichier "Cristina" (dont parle le canard enchaîné, et le monde). Il a été décidé de le rendre accessible à un plus grand nombre de personnes. Ce qui est très problématique, car plus il y a de personnes capables d'accéder au fichier, plus il y a de fuites possibles. De nombreux faits-divers ont fait état de policiers qui se connectaient au fichier des immatriculations pour le compte de détectives privés moyennant "pots de vin". Il est donc fort probable que cela se reproduise avec ce fichier.

Quoi de plus pratique pour un employeur de vérifier les informations personnelles de leurs employés aux postes sensibles en contactant une agence de détective ? Cela permet d'éliminer d'office ceux qui sont subjectivement jugés indésirables ou trop communautaires.

Pas de nouveautés de la semaine sur Pink X ! L'été est toujours une période de vache maigre.

Je conseille néanmoins dans les rediffusions le premier film de vendredi soir et le deuxième film de samedi soir. Il s'agit de deux films se déroulant dans un hôtel qui cadrent bien avec les fantasmes de vacances.

Je note pour moi-même que je ne dois pas croire poussinet quand il me dit qu'il peut tout à fait bien boire un verre en plus et qu'il pourra le supporter le lendemain au travail.

Car ce n'est pas vrai. Et contrairement à moi, il n'a pas la possibilité de poser une RTT spéciale lendemain de fête difficile. Alors cela fait un peu désordre à son boulot. Néanmoins cela pourrait le rendre plus compréhensif et sociable avec ses subordonnées à qui cela arrive aussi de temps en temps.

J'ai quant à moi parfaitement bien supporté la soirée en passant au boisson de type "Monaco" après mes deux quatre (avec le cidre) doses d'alcool.

Il faut que je convaincs poussinet d'arrêter les alcools forts.

Cette semaine j'ai acheté sur le marché, un bouquet tout fait d'espèces de chrysanthèmes.

J'ai regardé religieusement le dernier journal de PPDA jeudi soir sur TF1. J'ai bien sûr apprécié ces petites formules humoristiques liés à son départ (le coup du bébé girafe qui tombe de haut au début de sa vie), ainsi que son émotion sur son texte de fin.

Bien sûr le canard enchaîné se fout un peu de ses déclarations sur son départ forcé. Il n'a en effet pas souvent fait preuve de beaucoup de critiques vis à vis des différents pouvoirs en place. Mais peut-être a-t-il raison quand il dit que même à ce léger niveau de critique, c'était trop.

C'est amusant, quand les gens parlent de cet incident( combiné à celui de la nomination du PDG de la télévision publique par le président de la république), c'est le mot "dictateur" qui revient le plus.

Comme le signale cossaw, le gouvernement attend toujours l'été pour nous baiser. C'est une tradition perpétuée par tous les gouvernements français depuis bien longtemps. Cette fois-ci, les députés ont adopté la réforme des 35 heures. Celle-ci fait passer le plafond du forfait annuel de 218 jours à 235 jours. Ce qui fait craindre à juste titre aux syndicats que les cadres soient à l'avenir poussés à renoncer à tout ou partie de leurs jours de RTT.

Si mon employeur l'année prochaine prochaine m'enlève mes RTT en m'augmentant de 11% (=235/218) et que dans le même temps il oublie mon augmentation annuelle, j'irai voir ailleurs. Mes précédents employeurs avaient utilisés l'argument de RTT pendant 3 ans pour refuser mes augmentations. Si les RTT disparaissent, je réclame donc les rééquilibrages sur ces trois ans de non-augmentation.

De plus, les publicités du SIG sur le pouvoir d'achat commencent à me taper sur les nerfs. Je suis cadre, alors les "chaque heure sup vous rapporte plus" ne me concernent pas. Je suis propriétaire alors les "on ne donne plus qu'un mois de caution au lieu de deux" ne me concernent pas. Je n'ai pas d'enfants alors les "vous bénéficiez d'une exonération d'impôt supplémentaire sur les revenus de vos enfants étudiants" ne me concernent pas. Je sais, je suis égoïste. Je n'avais qu'à faire des gosses, tient.

Les quatre trois nouveautés de la semaine sur Pink X :

• Lundi : Des bréziliens avec un militaire dans le lot.
• Mardi : Un film de Titan men avec des types velus et musclés.
• Jeudi : Des bréziliens avec une scène tournée sous l'eau, comme le titre l'indique.

Je note pour moi-même que ma résolution de ne plus boire que deux verres d'alcool par soir ne me sert pas beaucoup. Cela ne m'a pas servi à cause de la bouteille de vin au cours du repas improvisé. Cette dernière m'a fait exploser mon quotas.

Je note aussi que cela ne m'aide pas dans mes relations avec ma banque. Heureusement, c'était par téléphone. Mais j'ai plus de mal à garder mon calme face à leur scandaleuse roublardise.

Je mémorise aussi que c'est risqué d'aller porter plainte au commissariat après une soirée arrosée. Par chance, cela s'est bien passé. J'ai réussi à rester calme malgré la lenteur volontaire de niveau "grève du zèle" des fonctionnaires de police.

Comme le contrôle du nombre de verre ne suffit pas, il faut peut-être que je songe à changer de fréquentations.

Suite au vol de mon numéro de carte bancaire, ma banque m'a tout de même forcé à déposer au commissariat. Je croyais pourtant que c'était au vendeur de le faire.

Je me suis donc armé d'un livre et j'ai été faire la queue pour déposer plainte dans le commissariat de mon arrondissement. Tout comme je m'y attendais j'ai dû patienter deux heures et demi avant de voir enfin l'unique personne qui prend les dépôts de plaintes. Bien sûr, il n'y a pas de toilettes, mais j'ai quand même réussi à tenir. Je pense que les autres personnes arrivés après moi ont patienté plus longtemps encore.

Pourtant j'avais tout fait pour aller vite et ne pas prendre trop de temps. Cela a quand même pris 40 minutes. Heureusement, la policière chargée de cette tâche savait taper des deux mains. Mais elle n'était pas très motivée. Tout comme l'adjoint préposé à l'accueil du public, ils avaient tous les deux le temps d'apprécier chaque jour l'ironie de leur situation. Les discours officiels qui font de belles affiches de promesses et de normes dans la salle d'attente, mais le manque de moyen et la politique du chiffre donne le résultat inverse des promesses. Ce qui rend un peu les "usagers" aigris vis à vis de l'usage qui est fait de l'argent de leur impôts, d'autant plus qu'ils sont parisiens.

J'ai quand même été impressionné de voir le passage inopiné des arrestations du jour. Avec des gens qui ont des menottes aux poignets, comme dans les films .

Pour finir, comme les cinéma UGC prolongeaient d'un jour la fête du cinéma, j'ai traîné poussinet pour aller voir La personne aux deux personnes.

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Tout comme les critiques, je suis plutôt mitigé. Je n'ai vraiment ri que pendant la moitié du film. Poussinet n'a pas aimé du tout. Il faut dire aussi qu'une bonne partie du film est basé sur l'univers aseptisé et cauchemardesque de La Défense. Les gens qui n'y ont pas travaillés doivent donc trouver cela moins drôle. L'humour est un peu lourd parfois, mais le délire est mené jusqu'à son terme.

J'ai été voir avec poussinet pour profiter de la fête du cinéma Le Monde de Narnia : chapitre 2 - Prince Caspian

	Galerie complète sur AlloCiné

Un film Disney qui fait imite le genre Seigneur des anneaux mais en film pour enfant. Cela reste néanmoins assez guerrier. N'oublions pas qu'il est tiré d'un roman pour enfants de l'après-guerre.

Poussinet a adoré, moi un peu moins. Les combats sont lassants à la longue. L'intrigue se tient quand même. Comme pour faire le film Harry Potter, les scénaristes ont sûrement dû faire de choix pour résumer un livre aussi épais. On sent quand même un manque.