Nous allons à Roscoff, en passant par Morlaix. Nous achetons deux bols et quelques assiettes au magasin de souvenirs.

Le midi, nous mangeons dans une creperie. Poussinet veux aller dans le fond. C'est rempli d'hétéros avec enfants turbulents et bébés qui pleurent. C'est bien de faire des endroits où ils peuvent sortir ensemble sans craindre le regard des autres. Certains crieront au communautarisme, mais ce ne sont que des hétérophobes. Ce sont des gens finalement comme tout le monde. Poussinet et moi avons manger dans la même salle qu'eux et ça c'est très bien passé, même si nos tympans ont été mis à rudes épreuves (c'est que ça crie fort un bébé).

Une fois rentré, avant le souper, nous repartons faire des courses chercher ce qui nous manque. A la sortie, la caissière de la file d'à coté qui ferme attend que nous posions nos achats sur le tapis roulant d'à coté pour réouvrir sa caisse et dire aux personnes derrière nous de passer. Ma paranoïa naturelle se met en route. Les caissières en fin de journée sont toujours fatiguées. C'est difficile pour elles d'être toujours souriantes. La notre est d'ailleurs plutôt agressive. Je revisualise la scène et juge que ma paranoïa est décidément trop grande et le hasard facheux.