Ghalys

Shining

J’ai regardé Shining sur Canal Jimmy ce soir.

Je ne l’avais encore jamais vu. Je ne connaissais que les passages les plus médiatisés du film : la scène de la hache qui défonce la porte, la scène où la mère crie quand elle voit son mari à travers la porte de la salle de bain, la scène du couloir qui se remplit de sang par la porte de l’ascenseur, la scène de la poursuite dans le labyrinthe enneigé. J’ai pu les remettre dans l’ordre.

Jack Nocholson est parfait dans le rôle du kéké hâbleur triomphant des années 80. Shelley Duvall est très convaincante dans son rôle de nunuche à qui on a envie de donner des claques. Le petit garçon aussi est doué dans son rôle de télépathe à la limite de l’autisme. Je comprends que ce film ait donné des cauchemars aux gens de l’époque, la transformation des disputes de la vie quotidienne en conflit meurtrier est convaincante et réaliste. Mais si on le compare aux films gores de maintenant, la violence visuelle de Shining est du même niveau que celle d’un épisode d’X-Files. Par contre, la violence psychologique est bien plus grande. Pour faire peur les effets spéciaux ne suffisent pas. Et puis ce que j’aime bien dans ce film, c’est qu’à la fin super-nunuche gagne.

Pour ceux qui ne se souviennent plus du film : The shining en 30 secondes rejoué par des lapins.

23h00 permalien