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Le film « Un long dimanche de fiançailles » est plutôt violent. L’horreur des guerres y est décrit avec justesse et réalisme : dès les premières scènes, les morceaux de chair volent dans tous les sens.
Pour les âmes sensibles qui arrivent à supporter la violence des premières scènes (et des suivantes), ce film est très poignant. On y retrouve la façon de filmer qu’a utilisée Jean Genet Jean-Pierre Jeunet dans le film « Amélie Poulain » transposé dans l’univers très sombre d’une période de guerre. J’ai pleuré comme une madeleine du début à la fin. Jean-Paul Rouve et Albert Dupontel jouent dans ce film sur un autre registre que d’habitude, je ne les avais pas reconnu tout de suite.
<SPOILER>
Un peu comme peu l’être la signature d’un armistice, ou la fin d’une guerre, l’optimisme de la dernière scène tranche avec tout le reste du film. Elle marque la fin de toute violence.
</SPOILER>
Des messages sont cachés dans ce film. Comme ce « vive l’anarchie » au milieu du film. Ou ce premier plan sur un bout de bras qui pend au bout d’un morceau de bois, qui est en fait une grande croix sur le champ de bataille, dont le christ en plâtre peint est cassé en deux. A mon avis, ce premier plan exprime le fait qu’aucune religion ne pourrait raisonnablement cautionner une guerre.
Ce film est une bonne piqûre de rappel contre les guerres, salutaire en ces temps troublés.