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vendredi 30 Janvier 2004

Un homme à terre

Je revenais de la fête de la musique à une heure avancée de la nuit. Les métros ouverts cette nuit là ne passant pas près de chez moi, je retournais chez moi seul à pied du marais. Poussinet était volontaire à la Croix-Rouge cette nuit là sur une place où le ministère de la culture donnait un concert de musique classique. J’étais passé le voir avec la dernière tenue style « folle de militaire © » que je m’étais achetée chez « Clockhouse ». Cela avait d’ailleurs beaucoup fait rire les autres membres de la croix rouge, qui dans cette section de Paris sont gays à 50%.

J’étais presque chez moi, je me demandais comment j’avais réussi à trouver le chemin de chez moi, car j’avais un peu trop bu. Soudain je croise un homme à terre en costume cravate qui dormait sur le dos au bord du trottoir. Ce qui ne m’étonna pas vu le chaos éthylique que j’avais pu observer sur le chemin du retour. Puis, je continuais mon chemin jusqu’au bureau de la Police Scientifique de Paris où des gens bien intentionnés signalèrent la présence du Monsieur aux policiers en planton.

Puis plus loin sur mon chemin et songeur je repensais au reportage que j’avais vu sur « Match TV » à propos de tous ces gens célèbres qui étaient morts dans leur sommeil étouffé par leur vomi. Pris de remords, je revins sur mes pas pour m’assurer que les policiers avait bien secouru le type par terre. En passant à nouveau devant les bureaux de la police scientifique je remarquais que les policiers étaient bien sagement rentrés dans l’accueil de leur immeuble et que l’homme était toujours à terre.

J’essayai donc en vain de le réveiller, puis appelai les secours en composant le 112 sur mon portable et réussis à donner le numéro du boulevard où j’étais. Pendant ce temps le patron du bar d’en face visiblement troublé essaya de me convaincre de laisser le monsieur cuver. Ce à quoi je lui répondis telle une mauvaise « Pourquoi, il vient de chez vous ? » (car les patrons de bar sont pénalement responsables de ce qui arrive aux gens bourrés qui sortent tout juste de chez eux). Il repartit donc vite fait dans son bar en grommelant.

Une équipe de la Croix-Rouge arriva finalement, presque déçue que le coma éthylique du monsieur par terre ne soit pas plus avancé. Ils parvinrent à le réveiller et à le convaincre de rentrer avec eux, bien qu’il ait la mauvaise humeur des gens bourrés qu’on réveille. Entre temps d’autres gens bien intentionnés informèrent l’équipe de secours que ça faisait déjà plus d’une heure qu’il était là.

Le lendemain en racontant cette histoire à Poussinet, il me confirma qu’au cours de cette soirée le nombre de comas éthyliques avait été élevé, même au concert de musique classique du ministère de la culture.

19h12 permalien
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