Le bouquet de la semaine

Cette semaine, un bouquet d'automne avec du piment et des fougères.

Elric des dragons

J'ai acheté à prix réduit chez book-off "Elric des dragons".

C'est le premier tome du cycle d'Elric de Michael Moorcock. On y découvre Elric à ses début avant qu'il renonce au trône de Melniboné. Et on apprend comment il trouve Stormbringer, la fameuse épée runique du chaos. Cela éclaire un peu plus la complexité du personnage d'Elric.

Munich (bis), jour 8

Nous sommes partis en train tôt le matin, et sommes arrivés à Paris sept heures plus tard un peu fatigué.

Munich (bis), jour 7

Nous nous sommes levés tôt pour réserver nos places pour le second défilé d'ouverture de l'Oktoberfest. Avec toutes les régions de la Bavière qui défilent en tenues traditionnelles. Certaines tenues laissent entrevoir de biens beaux mollets poilus.

Le défilé était très long, il a duré plus de trois heures. Les costumes et autres chars étaient très bien décorés.

Le midi nous avons mangé à la Hofbräuhaus. Il y avait du monde. Nous avons sympathisé avec un couple de polonais.

Le soir nous sommes retournés au Kr@ftAkt, pour continuer à voir de beaux jeunes hommes en short de cuir.

Munich (bis), jour 6

Nous nous sommes levés tôt pour avoir les belles places au petit déjeuner. Ensuite nous sommes allés réserver nos places au premier défilé d'ouverture de l'Oktoberfest. Nous avons vu passer le symbole de la ville de Munich : le moinillon.

Il y avait aussi les chars des brasseurs qui ont des "tentes" à l'Oktoberfest.

En rentrant à l'hôtel je me suis encore moqué du nom des bars en allemagne :

Nous avons fait un passage par les boutiques de la ville et eu un peu de repos à l'hôtel. Le soir nous sommes allés dans l'emplacement de la fête foraine, là où il y a les "tentes" des brasseurs. Ces "tentes" sont en fait de grands bâtiments en dur.

Normalement, le premier jour, on ne pouvait pas y aller sans invitations, mais nous sommes quand même rentrés dans la tente HB. J'aurais voulu aller dans la tente Rosa Wiesn, dont le premier jour était gay, mais il y avait trop de monde. Il y avait aussi énormément de monde dans la tente HB.

Je n'avais jamais vu un tel chaos. Malgré tout, nous avons réussi à obtenir deux bières et deux Bretzels géants. C'était un chaos organisé à l'allemande. Les gens montaient sur les bancs en chantant avec un taux d'alcoolémie élevé, mais se faisaient réprimander quand ils montaient sur les tables. J'ai vu en moins de 20 minutes, deux personnes se faire évacuer le visage en sang avec célérité par les videurs du lieu.

Nous sommes sorti aussitôt après avoir fini nos 1L de bière (ce qui a pris du temps) et un passage aux toilettes (tout aussi chaotiques). Pour terminer nous avons acheté une chope souvenir aux stands de la fête foraine. Celle-ci est immense et remplie d'attractions et de gens tout aussi bourrés qu'à l'intérieur des tentes. Là aussi, la police veille. Nous sommes rentrés tôt et étonnés par cette beuverie géante qu'est l'Oktoberfest.

Inngolstadt, jour 5

Le lendemain matin, nous avons pu constater avec le petit déjeuner inclus, à quel point l'hôtel méritait tout l'argent qu'on dépensait pour avoir les chambres en plein début de l'oktoberfest. Le luxe, on y prend goût.

Comme le début des festivités n'est que le lendemain, nous sommes partis visiter la ville d'Inngolstadt.

En visitant les diverses tours moyenâgeuses et autres maisons typiques, nous sommes passé devant un arrêt de leur bus de nuit, que j'ai trouvé hilarant :

Il y avait de curieuses décorations sur la place du marché. C'est peut-être le "chevalier aux citrouilles".

Comme il nous restait du temps, nous avons visité le château qui contenait un musée militaire de la Bavière.

Puis, nous sommes rentrés et avons pris un repos bien mérité à l'hôtel.

Le soir nous avons sagement été boire une bière au Kr@ftAkt. Les barmans y sont toujours sexys et aimables. Et en plus leur bière est bonne. Il y avait déjà quelques beaux jeunes hommes en tenue traditionnelle bavaroise.

Reichertshofen, jour 4

Après un trajet en train vers l’Allemagne, nous avons passé la matinée à la bourse aux armes de Reichertshofen, poussinet voulait y voir des vieilleries. Nous avons fait l'ouverture. Il y avait la même proportion d'hommes qu'à un festival LGBT. En faisant la queue, en attendant que les portes s'ouvrent, j'ai assisté à un phénomène des plus étranges. Comme nous avions tous nos bagages, j'avais aussi la sacoche de mon ordinateur portable. J'ai ouvert un peu brusquement une poche munie d'un scratch pour vérifier si j'y avais bien toujours un objet. A ce moment là, tous les anus des les hommes devant moi se sont contractés en un seul mouvement synchronisé. J'ai fini par comprendre que cela avait dû leur rappeler le bruit du scratch d'une pochette de pistolet.

Poussinet n'a finalement rien trouvé à son prix. J'ai failli craquer pour un sac à dos militaire US à motif informatiquement aléatoire. Puis, nous sommes enfin parti en train à l'hôtel.

Poussinet avait pris un hôtel de luxe pour l'occasion. La chambre et l'hôtel étaient magnifiques.

Le soir dans le quartier gay de la ville, nous avons testé le Rendezvous, un bar à travestis. Nous y avons rencontré un patron de bar du marais parisien qui allait continuer sa nuit dans un sauna à coté.

Innsbruck, jour 3

Le lendemain, nous avons continué à utiliser la carte pass de la ville pour visiter un beffroy typique.

Le temps avait changé, des nuages gris bouchaient la vue des montagnes.

On a donc fait un tour de musée pour voir de vieux poêles à bois de luxe.

Et nous avons bravé le mauvais temps pour voir le sommet au sud puisqu'inclus dans le pass. C'était une visite éclair sur les derniers horaires du téléphérique pour la journée.

On a pas vu la ville, mais beaucoup de nuages, forcément. Mais le paysage vu du téléphérique, était agréable à voir quand même.

Nous ne sommes pas retourné au bar gay pour pouvoir nous lever tôt le lendemain.

Innsbruck, jour 2

Comme il faisait beau, nous avons consacré le jour suivant à la visite des montagnes alentour. Nous avons acheté la carte "pass" spécial touriste de la ville.

Cela nous a permis de prendre le téléphérique vers les sommets, c'est tout de même plus pratique.

Bien que l'été soit terminé, il restait encore un peu de neige. Ce doit être beau comme station de ski, ici, l’hiver.

Une fois la station intermédiaire passée, nous avons pris directement le deuxième téléphérique vers le sommet.

Il restait quand même un peu de chemin à faire à pied vers le sommet.

Nous sommes arrivés un peu essoufflés et après plusieurs arrêts. Le manque d'air se faisait sentir.

Comme souvent en haut des sommets, la vue était magnifique. Nous avons pris de belles photos.

Puis nous sommes calmement revenu sur nos pas par les même moyens. Nous nous sommes restaurés à la station intermédiaire qui avait un restaurant avec une belle terrasse. Poussinet ne voulait pas faire de randonnée, même courte. Alors nous sommes rentrés à l'hôtel.

Le soir, nous sommes retournés au Treffpunkt. Nous avons sympathisé avec les barmans en leur expliquant que nous étions en chemin pour la fête de le bière de Munich.

Innsbruck, jour 1

Pour changer de l'Allemagne, nous sommes partis voir les montagnes autrichiennes à Innsbruck. Nous sommes partis en train avec un changement à Zurich.

Notre chambre d'Hôtel n'était pas terrible, c'était un mansarde boisé. Mais, il y avait le wifi. J'ai pu tester Grindr sur place et voir de biens beaux autrichiens jeunes et blonds. Les montagnes qui entourent la ville valent aussi le déplacement.

Nous avons aussi pris notre tâche de touriste au sérieux et avons photographié le monument le plus connu de la ville : le petit toit d'or.

Puis nous sommes passé devant le DOM Cafe, un bar gay d'Innsbruck. Il n'était pas encore ouvert.

A la place, plus tard le soir, nous sommes allés nous perdre au Treffpunkt. Poussinet a aimé. Les autrichiens ont encore le droit de fumer dans les bars, je ne suis plus habitué. Nous avons pris un snack et avons observé la faune locale. Cela ressemblait à un bar gay de province, mais avec des trans et leurs copains virils, limite hétéros, qui vont avec.

Bretagne

Nous sommes revenus de nos vacances en Bretagne. Cela nous a reposé. Il est vrai qu'un été sans vacances, c'est long. Nous commencions à être fatigué.

Nous avons profité des passages du soleil pour faire des barbecues. Même avec un barbecue électrique, c'est rigolo.

Et aussi pour aller sur la plage.

J'y ai vu des tags de 1927. Il y avait déjà des rebelles avant guerre.

Et aussi des beaucoup plus récents.

Nous avons aussi pu faire d'improbables rencontres dans le village, cela nous fera des souvenirs.

J'y ai testé Grindr, il n'y avait pas grand monde. L'anonymat de Paris doit être plus propice aux rencontres virtuelles. J'ai aussi pu tester le wifi via 3G qui est gratuit chez l'opérateur free. Cela marchait assez bien. Mais certains sites étaient toujours inexplicablement lents. Un problème avec le chargement de publicités sans doute.