Humeur

chaotique

Mon beau sapin (+6)

Jeudi 31 Décembre 2009 à 23:58 - Inutile essentiel

J'allais terminer l'année sans mettre de photo de mon sapin de Noël ! C'est pourtant un rituel tous les ans.

Sapin de Noël en plastique

Cette année en raison de la crise parce que nous avons trop dépensé, j'ai ressorti mon vieux sapin en plastique. Il est encore fonctionnel. On dirait presque un vrai. Poussinet, n'a même pas voulu me donner de conseils en ornementation pour une fois. Il a d'autres préoccupations, je crois.

Grippant

Lundi 28 Décembre 2009 à 23:58 - Ma trepidante vie de bureau

Tiens, un de mes collègues a eu la grippe pour de vrai. Celle avec un arrêt maladie de 5 jours et une fièvre importante. Sa femme l'avait eu un peu avant. C'est bien la première fois que j'entends parlé dans mon entourage d'un cas vraiment probable de grippe A. De toute façon l'épidémie diminue toujours. J'espère qu'on en entendra plus parler avant l'hiver prochain.

La rencontre

Samedi 26 Décembre 2009 à 23:58 - Affaires de famille

Mes parents sont donc venus pour Noël. Je les ai laissés avec ma sœur pour le réveillon, comme ça j'ai pu passer celui-ci avec poussinet. Par contre, j'ai dû venir chez ma sœur pour le repas du lendemain midi, en laissant donc poussinet tout seul. Il a d'ailleurs fait le misanthrope et n'a pas rejoint sa tante qui l'avait pourtant invité : il ne voulait pas croiser une de ses cousines. Les deux repas séparés se sont donc bien déroulés, j'ai réussi à ménager la chèvre et le choux.

Ma sœur étant partie chez sa belle-famille pour le week-end, elle a laissé son appartement à mes parents. J'ai donc pu inviter mes parents à venir chez moi. Comme poussinet travaillait ce samedi soir, j'ai organisé une rencontre. J'ai d'abord dû, la veille, convaincre poussinet d'accepter de les voir "juste une heure" avant qu'il ne parte travailler. Puis, connaissant le fonctionnement de mes parents, j'ai utilisé le même argument pour convaincre ma mère d'accepter de venir, juste avant le rendez-vous. Le plus dur à été de réussir par d'habiles contorsionnements horaires de faire en sorte d'occuper mes parents assez longtemps pour que la rencontre ne dure effectivement qu'une heure.

J'étais donc venu l'après midi, quelques heures avant, à l'appartement de ma sœur pour accompagner mes parents en métro jusque chez nous. Mon père souhaitait cette rencontre, ma mère beaucoup moins. Mon père voulait sans doute que ma mère sorte un peu sa dépression. Elle m'avait prévenu que sa "tension" avait nécessité une hospitalisation de quelques jours. Ses examens n'ont rien donné, comme c'était prévisible.

A ma grande surprise, durant le trajet en métro, c'est mon père qui a montré le plus d'énervement, en bougeant frénétiquement ses jambes quand il était assis. Ma mère est restée amorphe, à cause des médicaments peut-être. Puis, nous avons fini par arriver. Sans perdre de temps, je les ai menés en haut des marches devant ma porte, et j'ai ouvert.

Poussinet était là et attendait. Il avait visiblement déplissé avec soin les coussins du canapé et rangé soigneusement les livres de la bibliothèque. Nous avions passé la matinée à nettoyer l'appartement. Il avait parfait le travail. Il a dit bonjour à mon père et lui a serré la main. Il a dit bonjour à ma mère et il l'a embrassé. La tension a un peu baissé à partir de ce moment là. Cela m'a fait bizarre de voir ensemble mes parents et poussinet. Avec anxiété, j'ai commencé à sentir mes deux personnalités, "pédé" et "bon fils", fusionner.

Nous nous sommes assis autour de la table pour prendre un thé avec du pain d'épices de Nuremberg. Mes parents s'informaient du travail de poussinet. Poussinet leur parlait de leur maison de campagne, de la sienne, etc... La conversation est restée amicale. Puis au bout d'une heure et des poussières, poussinet est parti travailler.

J'ai fait chauffer ce que j'avais acheté à manger pour le repas. Mes parents m'ont dit que poussinet mangeait beaucoup (de pain d'épices) et qu'il était bavard. Après le repas, je les ai accompagnés au métro pour le retour. Puis, j'ai appelé poussinet à son boulot. Ils les a trouvés simples et amicaux et était content que cela se soit bien passé. Moi aussi.

Période des dons

Dimanche 20 Décembre 2009 à 23:58 - Faisons avancer le schmilblick

Bon, si je veux avoir mes réductions d'impôts pour l'année prochaine, il faut que je me dépêche d'envoyer mes dons. J'ai toujours aimé le concept de pouvoir tripler les dons que l'on fait aux associations reconnues d'utilité publiques. Ceci grâce à une réduction d'impôts, l'année suivante, égale à 66% du montant versé. Cela donne l'impression d'être généreux. Bien sûr, cela ne marche que quand on paie des impôts. De là, à dire que les associations dont les donateurs paient des impôts sont avantagées, il n'y a qu'un pas.

Mais qui choisir cette année ? J'hésite entre Act up, SOS homophobie, par conviction. Voire la ligue des droit de l'homme, j'ai bien aimé leur rapport sur la situation affreuse des gays en Irak. Qu'est-ce qui ferait le plus classe dans ma déclaration d'impôts ? Je suis aussi tenté par Wikimédia.fr, la branche française (et déductible des impôts) de Wikipedia. La gratuité des connaissances me semble une avancée dans le bon sens de l'Internet. Ou alors un abonnement à No-Life, parce que mine de rien, cela fait rêver les employés grandes chaines, mais ce n'est pas déductible.

Grève

Jeudi 17 Décembre 2009 à 23:58 - Triste monde tragique

Il a neigé ! Ce n'est pas courant avant Noël à Paris.

Le métro me stresse, il y a trop de monde dans les rames à cause de la grève. Mon travail me stresse, je suis en retard dans ma liste de tâches. Mes achats de Noël me stressent, je n'ai pas beaucoup de temps pour les faire.

Sur le chemin d'un achat express d'un cadeau de Noël à la sortie du boulot, je cours, mais je ne peux pas, je risque de glisser avec la neige. A une station de métro Les portes s'ouvrent. Un clodo est en face sur un siège. Il tombe de celui-ci, il a l'air bourré. Puis, il se chie dessus. Les portes de referment, le métro repart. L'odeur est insupportable.

Stressssss.

Le clodo dans la cour

Mercredi 16 Décembre 2009 à 23:58 - Triste monde tragique

Un clodo s'est installé la cour de notre immeuble. Évidemment, la cohabitation se passe mal avec les voisins.

Le premier soir, je n'ai entendu personne lui dire de partir. Le deuxième matin, quelqu'un s'est dévoué pour le faire partir de force en lui disant de ne plus revenir. Cela lui a donné l'occasion de se plaindre du monde qui l'entoure et de celui qui lui demandait de partir. Comme ma fenêtre était ouverte pour aérer, j'ai tout entendu.

Il a commencé par : "C'est quelqu'un de l'immeuble qui m'a donné le code", histoire de voir si cela déstabilisait son adversaire. Comme cela ne faisait pas d'effet, il a enchainé par "Tu veux appeler la police ? J'ai fait 17 ans de prison, que veux-tu que la police me fasse ?". Il faudra prévenir, la petite vieille qui lui a donné le code qu'elle nous force à côtoyer tous les matins un ancien assassin (a priori, c'est le tarif). Puis, son assaillant est parti.

Il s'est donc lancé dans un monologue assez décousu. "Vous et vos appartements à 200 000€. Tout pour vous et rien pour les autres. Vous n'aviez qu'à pas voter Sarkozy ! Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Je ne faisais que dormir. Qu'est-ce j'ai fait de mal".

Comme aucune réponse ne venait, je ne sais pas ce qui m'a pris, un accès de méchanceté soudain m'a fait lui répondre par la fenêtre "Tu pues !". C'était très stupide et misanthrope de ma part, et aussi très non-courageux et non-constructif. Mais je sais très bien, qu'au mieux, tout ce qu'il cherche à faire, c'est arnaquer la petite vieille.

Par excès de couardise, j'ai fermé ma fenêtre et mes lumières bien avant de descendre dans la cour. Afin qu'il ne me reconnaisse pas. J'ai bien fait, il attendait dans un coin de la cour. Je l'ai reconnu, c'est un des clodos du DAB du coin de la rue. Je ne l'avais pas remis tout de suite, mais c'est celui qui m'avait testé il y a quelques mois pour voir s'y j'étais impressionnable. Une fois où je passais devant le DAB, il m'avait adressé la parole pour me demander des sous, sans succès, puis en haussant la voix et en avançant d'un air menaçant pour voir. Je l'avais calmé en haussant aussi la voix avec un classique : "Je ne vous connais pas laissez moi tranquille", afin que tous les gens autour comprennent bien la situation et ne pensent pas qu'il s'agit d'un simple dispute.

Il a donc à nouveau essayé de me parler dans la cour, je l'ai ignoré en le regardant méchamment.

Par chance la vague de froid a mis un terme au débat, et il n'est plus revenu.

V pour Vendetta

Mardi 15 Décembre 2009 à 23:58 - Triste monde tragique

J'ai très surpris de lire dans le canard enchainé de cette semaine que Silvio Berlusconi est accusé par Gaspare Spatuzza, un mafieu repenti, d'avoir été le commanditaire principal de la campagne d'attentat de 1993. Il aurait cherché à favoriser son arrivée au pouvoir en créant le chaos. Bien sûr, on peut toujours mettre en doute la parole d'un ancien mafieux qui ne cherche peut-être qu'à profiter des réductions de peines accordées au repentis.

Néanmoins, comme le souligne le canard enchainé, Le cofondateur du parti Berlusconien, Forza Italia, qui s'appelle Marcelo Dell'Utri a été condamné en 2004 en première instance à 9 ans de réclusion criminelle pour activité mafieuse. :shock: Et évidemment, le procès en appel dure toujours... De quoi alimenter tout de même d'énormes questionnements sur la non-validité des accusations de Gaspare Spatuzza.

Cela me sidère car il s'agit en fait exactement du scénario de V pour Vendetta : un homme qui se fait élire président de son pays en organisant des attentats pour rendre l'opinion publique sensible à son programme politique.

V pour vendetta

Ce film m'a véritablement captivé. Notamment, grâce à ses passages lesbian et gay-friendly.

Grippe A

Lundi 14 Décembre 2009 à 23:58 - Faisons avancer le schmilblick

Comme prévu le pic de contamination aux virus de le grippe est dépassé et je n'ai toujours pas reçu de bon de vaccination...

Google grippe au 14/12/2009

Si j'en avait reçu un, je me serais pourtant fait vacciné. Car j'ai un point de vue scientiste sur le sujet et je suppose être en assez bonne santé pour résister aux éventuels effets secondaires du vaccin. Même si l'autorisation de mise sur le marché de celui-ci a été un peu faite dans l'urgence.

Nuremberg bis, jour 3

Dimanche 13 Décembre 2009 à 23:58 - Souvenirs de vacances un peu longs

Nous avons profité de ce dernier jour pour regarder les vitrines et déambuler une dernière fois dans le marché de Noël.

Le gout germanique pour les bibelots ne cesse de m'étonner.

Nuremberg, bouledogue en porcelaine

Visiblement, il ne date pas d'hier.

Nuremberg, statue vache

Même leurs décorations de Noël sont surchargées.

Nuremberg, décoration de Noël

Après cette petite marche, nous sommes retournés manger des saucisses dans le restaurant du premier jour. Puis nous sommes rentrés en avion.

Nuremberg bis, jour 2

Samedi 12 Décembre 2009 à 23:58 - Souvenirs de vacances un peu longs

Après un copieux petit-déjeuner, nous sommes allés voir l'ancien stade de Nuremberg, celui où se tenait les réunions annuelles de masses des nazis. Un "centre de documentation sur le nazisme" est judicieusement placé entre les arrêts du tramway et le stade. Il est situé dans le rez-de-chaussé d'une immense arène non terminée, qui était destinée à recevoir les masses nazies.

Nuremberg, musée du nazisme

Ce centre accueille quelques élèves en visite de classe et des visiteurs allemands ou étrangers curieux. Il décrit bien sûr les événements historiques relatifs au nazisme, des débuts d'Hitler jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, en passant par les camps de concentration. Il explique aussi plus en détail le mécanisme d'embrigadement des masses, puisque c'est à cela que servait le stade de Nuremberg. Les films historiques sur le sujet sont d'ailleurs fascinants comme l'indique le titre de l'exposition "Fascination et violence". Il éclaire d'un jour nouveau les efforts que font (ou ne font pas) les hommes politiques actuels pour ne pas tomber dans la facilité de la démagogie. La dernière salle est consacré au procès de Nuremberg.

Quand nous sommes sortis de l'exposition, il était déjà plus de midi. Nous avons pris quelques bretzels sur place et sommes partis voir le stade juste à coté.

Le stade de Nuremberg pris par les américains

Des panneaux explicatifs sur le coté expliquent qu'il s'agit bien de l'ancien stade où se tenait les regroupements de masses nazis. Ils expliquent aussi le symbole qu'a pris la vidéo faite par les américains de l'explosion de la croix gammée qui surmontait sa tribune.

Nuremberg, l'ancien stade

Une fois en haut, on a un bon aperçu de l'étendue du stade. Il est effectivement immense. J'ai voulu ensuite, descendre les marches jusqu'à la tribune. Et là j'ai eu un blocage : c'est là qu'il se tenait, l'hypnotiseur des masses, celui que l'on peut accuser d'avoir inspiré et planifié la guerre et tous les crimes, commis par son camp, durant cette période.

Nuremberg, l'ancien stade, la tribune

J'ai finalement vaincu mon blocage et ai monté les quelques marches qui mènent à la tribune. La vue y est encore plus impressionnante. N'importe quel homme politique faisant un discours à cette place devant un stade rempli aurait assurément un énorme melon.

Ensuite, nous avons visité quelques monuments mineurs. Mais je dois bien avouer que deux tags cachés parmi l'ensemble m'ont glacés le sang. Les errements du passé sont toujours à craindre.

Nuremberg, tag honteux

Après un peu de repos à l'hôtel, nous sommes repartis vers le centre ville.

Nuremberg, statue en fer

Nous avons terminés nos achats de souvenirs au marché de Noël.

Nuremberg, marché de Noël

Nous avons voulu testé un restaurant de saucisses près du marché. Il était bondé. Mais je n'avais pas prévu de manger dans un lieu "hétéro". J'avais mis un T-shirt de super-tapette, et je ne m'en suis souvenu qu'une fois assis. Poussinet était fâché que je n'enlève pas mon blouson. Mais il n'y avait vraiment que de l'hétéro populaire et bruyant dans tout le restaurant. Je me suis résolu à aller aux toilettes pour inverser les deux couches de T-shirt que je portais en raison du froid. Celui du dessous était blanc, cela pouvait passer, j'avais juste l'air efféminé.

Une fois nos saucisses mangées, nous sommes enfin retournés aux Bert's. J'ai une nouvelle fois été aux toilettes pour inverser mes T-shirts. Nous sommes rentrés après quelques verres, le patron nous en a même offerts deux.

Nuremberg bis, jour 1

Vendredi 11 Décembre 2009 à 23:58 - Souvenirs de vacances un peu longs

Nous sommes retournés à Nuremberg pour la saint-Nicolas. D'après Poussinet, le marché de Noël y est magnifique. Nous avons donc pris l'avion vers le pays des sculptures masculines musclés. Il faisait froid à l'aéroport comme dans toute la ville d'ailleurs... Heureusement, nous avions prévus de quoi nous couvrir.

Nuremberg, fontaine qui gobe

Nous sommes arrivés pour midi, juste à temps pour déguster les spécialités locales : des saucisses de Nuremberg. Poussinet voulait absolument retourner dans un restaurant que nous avions testé la dernière fois et dont la vaisselle en étain lui avait plu.

Ensuite, nous avons visité les musées historiques du centre-ville que nous n'avions pas eu le temps de faire. Ainsi que les parties de remparts qui manquaient à notre collection de photos.

Nuremberg, les remparts

Puis, après une sieste, nous avons visité le fameux marché de Noël. Nous avons commencé par une tasse de vin chaud.

Nuremberg, vin chaud au marché de Noël

Puis nous nous sommes sustentés dans une cabane "charcuterie" et avons terminé notre repas par des pains d'épices allemands. Ceux-ci n'ont rien à voir avec le pain d'épices "Prosper" que l'on trouve en France. Ils sont ronds avec une tranche de pain azyme dessous et du glaçage au sucre ou au chocolat sur le dessus.

Nuremberg, marché de Noël

J'ai aussi pris un cœur en pain d'épices avec "Ich liebe dich" dessus, Et je l'ai offert à poussinet. Puis, comme il commençait à y avoir une foule trop nombreuse devant les cabanes, nous sommes rentrés à l'hôtel.

Celui-ci était judicieusement situé près des bars gay que nous avions appréciés auparavant. Nous sommes donc parti boire un bière au Bert's. Ce bar n'a pas changé, il y a toujours autant de monde et le même "patron".

Ensuite nous nous sommes déplacés vers le Savoy. C'était le soir d'une réunion "cuir". Tous les clients en portaient. Cela a fait peur à poussinet. Nous avons donc essayé de trouver le "Petit Café" à coté de la gare. Sans succès. Mon plan ne correspondait pas du tout aux alentours de la gare.

Nous avons donc poussé jusqu'au Smiley que nous avions localisé la dernière fois, mais après sa fermeture. Comme l'indiquent les guides, c'est un bar de petits jeunes. Ils sont d'ailleurs très mignons, mais ils viennent en groupe, cela ne facilite pas les rencontres. L'entrée, en sous-sol, est protégée par des dessins gothiques supposés faire fuir les indésirables.

Après une bière, nous sommes rentrés en métro. Même bourrés (ce qui n'est pas étonnant vu les litres de vins chauds écoulés), les allemands restent organisés. Ils sont toujours accompagnés par quelqu'un qui n'a pas bu et qui leur indique quand ils font n'importe quoi. Cela limite les dégâts.