Humeur

chaotique

Hambourg (bis) jour 4

Dimanche 30 Novembre 2008 à 23:58 - Souvenirs de vacances un peu longs

C'est notre dernier jour à Hambourg. Comme l'avion était programmé dans la matinée, nous n'avons pas fait grand chose. Nous avons directement pris le bus qui nous a emmené à l'aéroport. L'enregistrement sur les bornes automatiques est vraiment pratique. On peut même choisir sa place. Nous avons fait un peu la queue pour déposer nos bagages, puis nous avons pris notre petit-déjeuner au self. Celui qui a une vue panoramique sur l'intérieur et l'extérieur de l'aéroport. C'est impressionnant vue d'en haut. Tout y a l'air si ordonné, au sens allemand du terme.

Le voyage a été comme d'habitude plutôt rapide. Nous avons eu droit à un petit avion de ligne avec des rangées de 4. Les hamburgers au jambon y ont le même goût.

Le retour par le RER est toujours aussi rude. Durant notre trajet un type a testé du haschisch dans l'arrière-wagon, sans doute en vue d'une transaction. Du producteur au consommateur, il y a donc un passage par l'aéroport Charles-De-Gaulle.

Hambourg (bis) jour 3

Samedi 29 Novembre 2008 à 23:58 - Souvenirs de vacances un peu longs

Ce troisième jour à Hambourg, il a neigé. Et plus cela tenait un peu. Heureusement que j'avais prévu de quoi me couvrir. Par contre, je n'avais rien contre les gercures aux lèvres. Nous avons fait à nouveau quelques boutiques, et goûté dans notre salon de thé gay. Puis nous sommes partis nous reposer à l'hôtel.

Hambourg, neige en novembre

Pendant que poussinet se reposait, j'en ai profité pour faire le tour des boutiques gay. J'ai dévalisé la librairie gay Männerschwarm. J'ai été tenté par les accessoires en cuir du Mr Chaps. J'ai presque failli entrer dans le "kino" gay New man city. C'est là que j'ai fini par comprendre que les cinémas porno servaient aux allemands de backroom de jour. J'ai hésité un peu devant le Dragon sauna. J'ai regardé tous les rayons de la fameuse boutique Bruno's locale. Puis je suis rentré à l'hôtel voir poussinet.

Hambourg, marché de Noël, place de la mairie

Nous sommes partis sur le marché de Noël de place de la mairie. La nuit était déjà tombée, il y avait un monde fou. A un moment, en levant les yeux en l'air j'ai vu le traîneau du père Noël voler dans les airs. Cela m'a impressionné car je n'avais pas remarqué tout de suite les cables qui tenaient le traîneau... Puis devant la foule de plus en plus compacte de gens, nous avons abandonné et avons réussi par miracle à nous en extirper.

Hambourg, sapin de la fontaine le soir

Nous nous sommes déplacé sur le marche de Noël en face la fontaine de l'Elbe (qui était transformée en sapin). Devant les prix exagérés des boutiques, nous avons préféré acheter nos cadeaux de voyage dans un grand magasin local, qui vendait la même chose pour moins cher.

Hambourg, devanture grand magasin, Noël

Les devantures décorées des magasin ressemblent assez à celles de Paris. Mais il y a toujours cette étrange esprit d'exhaustivité allemand qui surcharge les décorations jusqu'au kitch voire au mauvais goût. En parlant de cela, j'ai vu dans ce magasin des coussins en fourrure véritable de loup... :carton:

Une fois nos achats faits, nous sommes repartis faire une sieste à l'hôtel. A la télé, passait un show télévisé du genre les plus grandes chansons populaires de la fête de l'Avent . Cela m'a bien hypnotisé pendant une demi-heure. C'était quand même un peu effrayant.

Ensuite, pendant qu'on s'occupait dans notre chambre d'hôtel, nous avons été interrompu par un feu d'artifice. Nous l'avons regardé un moment par la fenêtre avant de reprendre. Il était tiré du coté de la mairie pour les fêtes de l'Avent.

Avant de partir faire notre tournée des bars gays, j'ai lu, au point Internet de l'hôtel, l'article sur l'arrestation brutale de l'ex-pdg de Liberation. Lire ce genre d'histoire depuis un pays étranger a rendu réel pendant un temps ma tentation d'émigrer. En fait, ce pauvre journaliste a juste vécu ce que vivent actuellement toutes les personnes arrêtés qui ne se laissent pas faire : une fouille au corps (=un doigt dans le cu). La ridicule raison invoquée régulièrement par les policiers pour expliquer cette démarche humiliante est bien sûr fausse. Ce qu'ils souhaitent réellement c'est exercer leur autorité pour faire plier le récalcitrant. C'est bien que les journalistes s'en rendent compte. Mais c'est un peu tard, la méthode est depuis longtemps entrée dans les mœ urs policières.

Histoire de découvrir un peu autre chose, nous sommes passés par La strada, un grand bar avec du monde. Poussinet s'est fait dragué par quelques jeunes turcs qui voulaient une bière. Comme il était déjà tard, et que les allemands ont l'air de boire vite, certains consommateurs étaient déjà assoupis.

Nous sommes rapidement retourné au Romeo. Poussinet n'y a pas trouvé sa chimère. Celui-ci rejettant toutes les avances qui lui étaient faites par de pourtant sexy polonais blonds et musclés, a fini par plombé un peu plus l'ambiance. Nous avons revu sa première conquête. Ses caries sur les dents de devant prenaient la forme du goulot de la bouteille de bière qu'il avait toujours à la bouche. Les petits "jeunes" sortant le samedi soir ont un air un peu plus désespérés qu'en semaine. Comme l'ambiance devenait presque agressive nous sommes partis.

Nous avons atterri au Daniel's. Un bar mixte avec des filles ! Et une ambiance beaucoup plus accueillante. Je le note pour la prochaine fois.

Lübeck jour 2

Vendredi 28 Novembre 2008 à 23:58 - Souvenirs de vacances un peu longs

Pour notre deuxième jour, nous avons pris le train pour Lübeck. Poussinet voulait absolument visiter la partie médiévale de dette ville proche de la mer. Quelques statues d'hommes dénudés ont ponctué notre chemin. Mais le style germanique habillé et en casque à pointe était aussi très présent :

Lübeck, statue en casque à pointe

Poussinet m'a fait de longs discours sur l'origine de l'expression "cône de Lübeck". La forme des cônes de chantier ressemblant beaucoup au toit de la porte de Holstein, les allemands auraient associé les deux. Puis l'expression serait passé dans la langue française. (En fait se sont des bobards si les cônes de Lübeck ont ce nom, c'est parce qu'ils ont été longtemps produits dans cette ville).

Lübeck, porte de Holstein

J'ai été surpris de voir que même dans ce qui me semble une petite ville de province, il y avait un "kino" gay, c'est à dire un cinéma porno. En fait, il semblerait qu'il y ait au moins deux bars gays à Lübeck. Pendant un moment, j'ai confondu Lübeck avec Balbec, la ville sur laquelle Marcel Proust faisait une fixation gothique. Il est vrai que la vieille ville de Lübeck a de beaux restes d'inspirations médiévales. Nous avons testé par hasard dans la vieille ville un restaurant surchargé de décoration gothique et très bon.

Lübeck, vieille ville
Ensuite nous sommes tombé sur le marché de Noël de la place de l'église. Ce n'est pas un marché du genre de ceux qui fleurissent à Montparnasse ou à la Défense. Mais un marché de Noël de province avec des cabanes aux décorations hallucinantes et à des prix raisonnables en plus.
Lübeck, marché de Noël de l'église
Nous y avons acheté du pain d'épices et du vin chaud. Ainsi qu'un de ces cœur en pain d'épice qui caractérise le bon goût culinaire allemand.
Lübeck, marché de Noël, pain d'épice
Puis nous sommes rentrés à Hambourg. Il faisait déjà nuit. Nous avons donc fait une petite sieste à l'hôtel, et sommes partis visiter la partie gay du quartier de San Pauli. Celui-ci a mauvaise réputation car c'est un peu le quartier de Pigalle local. Poussinet qui y avait déjà été par le passé (du temps où il était hétéro...) en garde de mauvais souvenirs. Il y avait assisté dans la rue à une poursuite entre allemands armés de couteaux.

Nous avons atterri au WunderBar, un bar à folles et à franfreluche rose. Le barman très sympa nous a offert un verre. Poussinet m'a dit que j'ai choqué le mignon allemand en costume cravate assis à coté de nous qui s'était probablement perdu ici : je discutais avec poussinet de mes avancées en vocabulaire allemand et lui demandait si "Du ficke mich" voulait bien dire ce que je croyais.

Ensuite nous sommes à nouveau retourné en métro au Romeo où poussinet n'a toujours pas retrouvé son amant d'un soir. Je l'ai appelé "Kükenchen" toute la soirée.

Hambourg (bis) jour 1

Jeudi 27 Novembre 2008 à 23:58 - Souvenirs de vacances un peu longs

Nous avons pris un avion du matin. Nous commençons à devenir des pros de l'aéroport Charles-de-Gaulle, nous sommes arrivés avec beaucoup d'avance. Les hôtesses nous ont distribués des petits pains avec du jambon à l'intérieur : un vrai hamburger. A peine des derniers avalés, nous étions déjà arrivés à Hambourg.

Hambourg, sapin sur la fontaine

Dans le bus qui nous amène au centre-ville nous avons vu que la fontaine avait été remplacée par un énorme sapin de Noël. Je suppose qu'elle ne doit plus fonctionner l'hiver à cause du froid.

Notre hôtel, une fois de plus était dans le quartier gay local. Bien nous soyons arrivés en avance, nous avons pu avoir notre chambre tout de suite. Il s'agissait du grand hôtel (par le nombre des étages). Comme poussinet avait réservé nos chambres longtemps à l'avance, nous avons eu droit à une suite pour trois personnes. C'était une des plus grandes chambres d'hôtel que nous ayons eu pour le moment. Cela nous a changé de l'hôtel précédent, celui-là au moins n'était pas bruyant et avec de petites chambres. Et en plus nous avions un vue sur des ouvriers allemands construisant un autre hôtel à étages juste à coté. Par contre les petits-déjeuners étaient un peu coûteux, alors nous n'en avons pas pris et nous sommes rabattus sur les pommes vertes gratuites distribuées dans l'entrée.

Hambourg, ouvrier à l'oeuvre

Nous avons ensuite passé notre après-midi dans le magasin Karstadt local pour acheter des pulls, des chaussons, des chemises. En sortant, vers 17h, il faisait déjà nuit. C'est impressionnant, mais normal compte tenu du fait qu'il n'y a pas de décalage horaire avec la France et que nous étions beaucoup plus à l'est et plus au nord qu'a Paris.

Quand nous sommes passés place de la mairie, le sapin était déjà illuminé :

Hambourg, sapin de noël mairie

Puis, après une petite sieste à l'hôtel, nous sommes retournés au bar le Romeo. Poussinet a essayé sans succès de soutirer au barman des informations sur son éphémère conquête d'il y a quelques mois. Le barman nommé Wolfgang nous a néanmoins offert 4 bières, pour nous détendre, sans doute.